Prose:Sa Raison Glisse De L’ Autre Côté Du Monde
A Propos de cette Prose
Silence, ma douleur
Veille à l’apaisement d’un cœur généreux
La Prose
Cet homme boit trop
Il boit à son enfance maculée
En des temps ancestraux
Il boit aux figues et au vin
De sa jeunesse perdue
Aux soleils éteints
Aux années rampées
Il boit trop
L’esprit cherchant une prière
Pour s’arracher à sa nuit
Et supporter l’absence
Pour couvrir le tumulte du silence
Il boit trop
Abandonne toute vigilance
Franchi toutes limites
Au risque de perdre ses rêves
Cet homme boit trop
Les lézards dans les yeux
Pour boucher les failles du temps
Pour faire semblant d’exister
Survivre, avec toutes ses erreurs
Aux portes de l’oubli
Sa douleur en laisse
Cet homme est triste
Comme une fente dans le mur
Triste
De laisser ses masques dans le vestibule
Triste
De n’avoir pas pleuré
Ce cœur brûlant d’amour
Triste
De la privation de seins radieux
De jambes qui s’agitent
Et de cris fracassants
Il boit encore
Par petits coups lents
Pour griffonner ce poème
Aux mots brouillés
Sans un regard distrait
Un frôlement de cils
Pour cette chose fragile
Accoudé à sa table
Il laisse entendre
Un tremblant murmure
« Je n’aimerai qu’une fontaine
De ce côté-ci du monde
Que ce pas ne s’éloigne pas »
Il boit à son enfance maculée
En des temps ancestraux
Il boit aux figues et au vin
De sa jeunesse perdue
Aux soleils éteints
Aux années rampées
Il boit trop
L’esprit cherchant une prière
Pour s’arracher à sa nuit
Et supporter l’absence
Pour couvrir le tumulte du silence
Il boit trop
Abandonne toute vigilance
Franchi toutes limites
Au risque de perdre ses rêves
Cet homme boit trop
Les lézards dans les yeux
Pour boucher les failles du temps
Pour faire semblant d’exister
Survivre, avec toutes ses erreurs
Aux portes de l’oubli
Sa douleur en laisse
Cet homme est triste
Comme une fente dans le mur
Triste
De laisser ses masques dans le vestibule
Triste
De n’avoir pas pleuré
Ce cœur brûlant d’amour
Triste
De la privation de seins radieux
De jambes qui s’agitent
Et de cris fracassants
Il boit encore
Par petits coups lents
Pour griffonner ce poème
Aux mots brouillés
Sans un regard distrait
Un frôlement de cils
Pour cette chose fragile
Accoudé à sa table
Il laisse entendre
Un tremblant murmure
« Je n’aimerai qu’une fontaine
De ce côté-ci du monde
Que ce pas ne s’éloigne pas »
PostScriptum
Tout est simple quand une silhouette se détache du fond de la nuit…
Poète Istvan
Istvan a publié sur le site 85 écrits. Istvan est membre du site depuis l'année 2017.Lire le profil du poète IstvanSyllabation De L'Écrit
Phonétique : Sa Raison Glisse De L’ Autre Côté Du Monde
sεt ɔmə bwa tʁoil bwa a sɔ̃n- ɑ̃fɑ̃sə makyle
ɑ̃ dε tɑ̃z- ɑ̃sεstʁo
il bwa o fiɡz- e o vɛ̃
də sa ʒənεsə pεʁdɥ
o sɔlεjz- etɛ̃
oz- ane ʁɑ̃pe
il bwa tʁo
lεspʁi ʃεʁʃɑ̃ ynə pʁjεʁə
puʁ saʁaʃe a sa nɥi
e sypɔʁte labsɑ̃sə
puʁ kuvʁiʁ lə tymyltə dy silɑ̃sə
il bwa tʁo
abɑ̃dɔnə tutə viʒilɑ̃sə
fʁɑ̃ʃi tutə limitə
o ʁiskə də pεʁdʁə sε ʁεvə
sεt ɔmə bwa tʁo
lε lezaʁd dɑ̃ lεz- iø
puʁ buʃe lε fajə dy tɑ̃
puʁ fεʁə sɑ̃blɑ̃ dεɡziste
syʁvivʁə, avεk tutə sεz- eʁœʁ
o pɔʁtə- də lubli
sa dulœʁ ɑ̃ lεsə
sεt ɔmə ε tʁistə
kɔmə ynə fɑ̃tə dɑ̃ lə myʁ
tʁistə
də lεse sε mask dɑ̃ lə vεstibylə
tʁistə
də navwaʁ pa pləʁe
sə kœʁ bʁylɑ̃ damuʁ
tʁistə
də la pʁivasjɔ̃ də sɛ̃ ʁadjø
də ʒɑ̃bə ki saʒite
e də kʁi fʁakasɑ̃
il bwa ɑ̃kɔʁə
paʁ pəti ku lɑ̃
puʁ ɡʁifɔne sə pɔεmə
o mo bʁuje
sɑ̃z- œ̃ ʁəɡaʁ distʁε
œ̃ fʁoləmɑ̃ də sil
puʁ sεtə ʃozə fʁaʒilə
akude a sa tablə
il lεsə ɑ̃tɑ̃dʁə
œ̃ tʁɑ̃blɑ̃ myʁmyʁə
« ʒə nεməʁε kynə fɔ̃tεnə
də sə kote si dy mɔ̃də
kə sə pa nə selwaɲə pas »
Récompense
Commentaires Sur La Poesie
04/12/2017 06:03Exinstas
C est très courageux de ta part de parler de ça même en poème ! ..c est pas facile de gérer ça! .
J’ai eu un ex copain qui m a caché qu il avait bu à une période de sa vie!..je l ai découvert par le témoignage de quelqu’un d autre ! ..courage ! ..
09/12/2017 10:11Mikie95
Jolie plume j aime beaucoup merci du partage
Prose Détresse
Du 03/12/2017 22:27
L'écrit contient 204 mots qui sont répartis dans 6 strophes.