Univers de poésie d'un auteur

Prose:Mon Intention D’amour À Ton Attention

La Prose

On voit tellement de choses autour de soi, tellement de bêtises, qu’on se persuade que cela ne nous arrivera jamais, qu’un Homme averti en vaut deux. La vérité c’est qu’un Homme averti se plante deux fois mieux. .

J’ai tellement vu de gens foutrent leurs vies en l’air pour des idiotes provoquées par l’Amour que je me sentie fière de n’être jamais totalement tombée dans ce genre de pièges. Trop fière sûrement. Tellement fière que je m’excluais et me braquait devant l’imprévu. J’étais tellement sûre de moi, tellement accrochée à l’idée que cela m’éviterait les déceptions et les déchéances. . J’étais au-dessus de tout ça, au-dessus de tout le monde. .

J’étais bien comme j’étais, occupée à me construire un monde toute seule, et tu es arrivé et tu as tout détruit. J’étais énervée. Je t’en voulais. Je te détestais. Et tu as continué. . Quand je te faisais mal, tu souriais et me tendait la main. Tu me souriais d’une manière que moi je ne pouvais pas donner. . Alors je t’ai jalousé, à m’en rendre malade parce que j’avais l’habitude d’être glaciale envers toi, alors que je sentais bien que tout fondait en moi en vérité.

Et puis, tu m’as pris la main en voyant que je m’étais paralysée, refermée sur moi-même. Pour la première fois de ma vie, j’ai eu l’impression que quelqu’un en avait quelque chose à faire de moi. Les personnes qui nous rendent heureux ne sont jamais vraiment celles qu’on attendait. On a marché des heures. En fait, je ne sais pas. Je te regardais, je te suivais comme une enfant qui se fie à un de ses parents, qui a tout à apprendre de la vie.

Et j’ai mis les deux pieds dedans, tu vois de quoi je parle… Cette mde qu’on appelle l’Amour. . J’y suis allé tête baissé… Je ris jaune là parce que j’avais écrit « baisé » et j’ai rectifié. Au fond, j’aurai peut-être pas dû.

J’ai pleuré. J’ai littéralement pété un câble. . Et l’eau & l’electricité m’ont fait disjonctée. Ça a fait un sacré éclair mais ce n’était rien comparé aux coups de foudres que j’avais pour toi. Oui, au pluriel, car j’avais l’impression que chaque jour tu te ré-inventais. Tu restais le même mais tu t’accaparais ou montrais une nouvelle facette de toi. Les gens te parlaient de la même manière. J’avais l’impression d’être la seule à le remarquer. Je discernais des choses totalement inutiles. . Tiens l’autre jour, un de tes lacets traînait sur le sol. Tu t’es incliné. Tu l’as remis à sa place comme on recadre un tableau penché. . Mais moi, je me suis demandée comment ce lacet était sorti de la chaussure. . Avais-tu couru pour me retrouver ?

Pendant ce temps, tu parlais, tu souriais. . Tu vivais. . Et moi, je devenais tout ce que j’avais tenté de fuir pendant des années. Et la seule chose que je trouve à te dire, c’est. . Merci. Je suis descendue de mon piédestal pour enfin. . Vivre. . Ça m’a fait du bien d’être comme tout le monde : de suffoquer, de pleurer, de se complexer, d’avoir peur. . Tu m’as rendue humaine ; pleine de défauts, mais le reconnaître, c’est pouvoir accepter le fait que personne n’est parfait, et donc accepter les autres. Pour une fois je n’étais plus l’arrogante qui sait tout.

Et tout à l’heure, tu étais face à moi, et le temps m’échappait comme toujours quand je suis avec toi. L’étiquette de ton T-shirt te brûlait la nuque. . Alors avant que tu n’es l’idée de la couper et ainsi abréger mon imagination débordante, je t’en ai débarrassé. . Et j’ai décoiffé tes cheveux, car j’aime ta négligence. . Tu ne m’as pas retenu, et je ne me suis pas retenu. On est redevenus d’innocents enfants. . Savait-on ce qu’on était en train de faire ? Je pense que non. J’espère que non. C’était un jeu où on apprend à se connaître. . C’était une marelle, et j’ai atteint le ciel du premier coup. .

Maintenant je suis nue. Toi aussi bien sûr. Le jeu a changé, et j’ai l’impression que mon cœur joue seul à la balle au prisonnier face à une équipe de rugbymen. Toi tu es là, allongé, calme. Pour toi, c’est quasiment normal. Mais moi, je ne sais pas. Aucun livre ne m’a appris à gérer ce genre de situation. .

Et je suis là, nue, le menton sur mes genoux pour cacher la vérité. Il y a une chanson qui passe en boucle sur la chaîne stéréo et qui me brise les tympans. Je me rappelle ce qu’Albert Einstein disait :
« La théorie, c’est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. »
Je savais, j’avais calculé comment me comporter avec l’Amour, mais je me le suis pris en pleine g
ule comme un boomerang qui ne revient jamais à son propriétaire. . Et je ne sais pas quoi en faire. . Devrais-je simplement te le renvoyer ? Et devra-t’on jouer à cet échange une vie entière, en espérant vainement qu’on rattrapera toujours le coup de l’autre ?

C’est tellement dur. Et je te vois venir. Pour toi, tout est si simple, tu as tellement plus d’expérience face à mes piles de livres futiles. Tu me diras que personne n’a jamais dit que c’était facile, mais que tu es là, pour moi. . Que si ça ne fonctionne pas, on restera bons amis et voilà. Et quoi d’autre ? Je devrais continuer de te regarder en tentant d’ignorer les voyants rouges qui clignotent et s’affolent dans mon cœur, ce rythme effréné qui me donne l’impression de foncer dans un mur de béton armé. C’est tellement dur. Chassez le naturel, il revient au galop. J’ai cette f**tue conscience de survie égoïste qui me dit de m’éloigner de toi, de vivre sagement ma vie, car cette fille là avait compris que tu deviendrais le seul centre de soucis de mes opinions, le seul pignon indispensable de mes engrenages. . Et ça me tue de te voir si calme car tu n’en as rien à faire. . Tu ne sais même pas. .

Tu m’as pris tellement plus qu’une demi-heure et un flacon de sueur. Tu m’as pris mes convictions et tu les as enfermées dans une boîte de Pandore, en espérant que jamais je ne sois trop curieuse ; en comptant sur mon coté craintif. . Tu m’as tellement pris oui. . Mais tu m’as aussi beaucoup donné. . Notamment cette nouvelle moi, celle qui ne veut plus s’auto-détruire, celle qui veut continuer de vivre, d’exister par tes yeux. Et là, je m’affronte. . La bataille dure car au fond, je ne sais pas qui je veux voir gagner. .

J’avais un cocon confortable maintenant je t’ai toi, et la douce enceinte de tes bras. Avant, j’étais seule mais je n’étais jamais déçue. Maintenant je suis avec toi et face au monde, et malgré ta main qui tient la mienne, j’ai peur. J’ai peur comme la première fois où on se prépare à plonger dans une piscine. Avant que la vie ne devienne un long fleuve tranquille, où on brasse par deux et où la houle nous apporte parfois quelques tumultes, oui avant, il y a cette première fois où on plonge dans l’eau ; ce moment précis où le chlore nous brûle les yeux, que l’eau nous bouchent les oreilles, où on s’arrête de respirer. . Cet instant où on s’étouffe et on se débat pour remonter à l’équilibre de la surface. . Et après être remonté, il faudra toujours se débattre, faire des efforts pour continuer la nage. Alors que sur le rebord de la piscine, il n’y a jamais de danger tant qu’on évite d’aller trop vite, de glisser du mauvais coté et de brutalement rentrer dans cette vie pleine de requins.

Et je te vois dans cette piscine, de mon plongeoir qui me semble être le toit du monde. . C’est sûrement pour cette raison que l’Amour rend aveugle. . Pour ne pas voir où on s’engage. Jusqu’au moment où le chlore nous irrite les yeux, quand par obligation ou par douleur, on les ouvre brutalement, qu’on voit flou, que nos sens nous trompent et qu’on tente de trouver le rebord tant espéré… Cependant, à la surface, on se retrouve perdu en plein océan et notre vie n’est plus jamais aussi stable que notre tendre enfance sur le rebord de la vraie vie.

Je suis désolée. . Vraiment. . Mais j’ai. . J’ai peur. J’ai envie d’être lâche et de laisser mon tour à quelqu’un d’autre. . Tu en auras tellement d’occasions de brasser & d’embrasser. Le soucis avec mon plan d’évasion, c’est que tu me tiens la main et je sens que si je la lâche, tu te réveilleras et j’aurai droit à tes interrogations. . Tu voudras trouver un moyen de me faire plonger. . Et pour toi, je crois que je plongerais. .

Tu as bouleversé mes codes, mes acquis. . Tu m’as fais découvrir une nouvelle partie de moi, une que je ne connaissais pas. . Toujours un peu timide, légèrement plus dévergondée. . Souvent plus rougissante, parfois entreprenante. . J’ai envie d’être moins froide, plus démonstrative. . Mais la vérité, c’est que j’ai peur de souffrir dans l’engagement. . Alors pitié continues de me tenir la main, de la serrer fort, et tiens moi au chaud quand j’ai froid.

Je me re-glisse dans les draps, je me tourne vers toi, nos deux mains entre nos deux corps. Je te regarde, encore tendrement assoupi, tel un ange sur un nuage de bonheur. Je me plais à sourire, imaginant que je suis la source de ton extase. Suis-je dans un rêve ? Tu ouvres doucement les yeux, passant machinalement ta main dans tes cheveux. Tu me regardes. Tu me souris. Si ce n’est pas le paradis, cela lui ressemble terriblement. .
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PostScriptum

Un petit texte sans prétention que je dédie à un certain Zeus. . Je suis souvent froide, glaciale, évasive. . Mais c’est ce que j’ai appris à être pendant près de 19 ans. . Ne m’en veux pas parce que te perdre ne ferait que brutalement briser la glace autour de mon coeur. . Je tiens à toi, même si je ne te le dis pas assez. . Et j’ai juste besoin de temps, de confiance pour enfin calmer mes peurs et mes complexes… Tu n’arrives pas forcément à un moment où mon coeur est disposé à se remettre en mode Amour. . Mais crois moi, je tiens à toi, et j’ai beaucoup d’espoir placé en nous deux.

Poeme de Melly-Mellow

Poète Melly-Mellow

Melly-Mellow a publié sur le site 57 écrits. Melly-Mellow est membre du site depuis l'année 2012.

Syllabation De L'Écrit

Phonétique : Mon Intention D’amour À Ton Attentionɔ̃ vwa tεllmɑ̃ də ʃozəz- otuʁ də swa, tεllmɑ̃ də bεtizə, kɔ̃ sə pεʁsɥadə kə səla nə nuz- aʁivəʁa ʒamε, kœ̃n- ɔmə avεʁti ɑ̃ vo dø. la veʁite sε kœ̃n- ɔmə avεʁti sə plɑ̃tə dø fwa mjø.

ʒε tεllmɑ̃ vy də ʒɑ̃ futʁe lœʁ viz- ɑ̃ lεʁ puʁ dεz- idjɔtə pʁɔvɔke paʁ lamuʁ kə ʒə mə sɑ̃ti fjεʁə də nεtʁə ʒamε tɔtaləmɑ̃ tɔ̃be dɑ̃ sə ʒɑ̃ʁə də pjεʒə. tʁo fjεʁə syʁəmɑ̃. tεllmɑ̃ fjεʁə kə ʒə mεksklɥεz- e mə bʁakε dəvɑ̃ lɛ̃pʁevy. ʒetε tεllmɑ̃ syʁə də mwa, tεllmɑ̃ akʁoʃe a lide kə səla mevitəʁε lε desεpsjɔ̃z- e lε deʃeɑ̃sə. ʒetεz- o dəsy də tu sa, o dəsy də tu lə mɔ̃də.

ʒetε bjɛ̃ kɔmə ʒetε, ɔkype a mə kɔ̃stʁɥiʁə œ̃ mɔ̃də tutə sələ, e ty ε aʁive e ty a tu detʁɥi. ʒetεz- enεʁve. ʒə tɑ̃ vulε. ʒə tə detεstε. e ty a kɔ̃tinye. kɑ̃ ʒə tə fəzε mal, ty suʁjεz- e mə tɑ̃dε la mɛ̃. ty mə suʁjε dynə manjεʁə kə mwa ʒə nə puvε pa dɔne. alɔʁ ʒə tε ʒaluze, a mɑ̃ ʁɑ̃dʁə maladə paʁsə kə ʒavε labitydə dεtʁə ɡlasjalə ɑ̃vεʁ twa, alɔʁ kə ʒə sɑ̃tε bjɛ̃ kə tu fɔ̃dε ɑ̃ mwa ɑ̃ veʁite.

e pɥi, ty ma pʁi la mɛ̃ ɑ̃ vwajɑ̃ kə ʒə metε paʁalize, ʁəfεʁme syʁ mwa mεmə. puʁ la pʁəmjεʁə fwa də ma vi, ʒε y lɛ̃pʁesjɔ̃ kə kεlkœ̃ ɑ̃n- avε kεlkə ʃozə a fεʁə də mwa. lε pεʁsɔnə ki nu ʁɑ̃de œʁø nə sɔ̃ ʒamε vʁεmɑ̃ sεllə kɔ̃n- atɑ̃dε. ɔ̃n- a maʁʃe dεz- œʁ. ɑ̃ fε, ʒə nə sε pa. ʒə tə ʁəɡaʁdε, ʒə tə sɥivε kɔmə ynə ɑ̃fɑ̃ ki sə fi a œ̃ də sε paʁɑ̃, ki a tut- a apʁɑ̃dʁə də la vi.

e ʒε mi lε dø pje dədɑ̃, ty vwa də kwa ʒə paʁlə… sεtə εm asteʁiskə asteʁiskə də kɔ̃n- apεllə lamuʁ. ʒi sɥiz- ale tεtə bεse… ʒə ʁis ʒonə la paʁsə kə ʒavεz- ekʁit « bεze » εt ʒε ʁεktifje. o fɔ̃, ʒoʁε pø tεtʁə pa dy.

ʒε pləʁe. ʒε liteʁaləmɑ̃ pete œ̃ kablə. e lo e ləlεktʁisite mɔ̃ fε dizʒɔ̃kte. sa a fε œ̃ sakʁe eklεʁ mε sə netε ʁjɛ̃ kɔ̃paʁe o ku də fudʁə- kə ʒavε puʁ twa. ui, o plyʁjεl, kaʁ ʒavε lɛ̃pʁesjɔ̃ kə ʃakə ʒuʁ ty tə ʁe ɛ̃vɑ̃tε. ty ʁεstε lə mεmə mε ty takapaʁεz- u mɔ̃tʁεz- ynə nuvεllə fasεtə də twa. lε ʒɑ̃ tə paʁlε də la mεmə manjεʁə. ʒavε lɛ̃pʁesjɔ̃ dεtʁə la sələ a lə ʁəmaʁke. ʒə disεʁnε dε ʃozə tɔtaləmɑ̃ inytilə. tjɛ̃ lotʁə ʒuʁ, œ̃ də tε lasε tʁεnε syʁ lə sɔl. ty tε ɛ̃kline. ty la ʁəmiz- a sa plasə kɔmə ɔ̃ ʁəkadʁə œ̃ tablo pɑ̃ʃe. mε mwa, ʒə mə sɥi dəmɑ̃de kɔmɑ̃ sə lasε etε sɔʁti də la ʃosyʁə. avε ty kuʁy puʁ mə ʁətʁuve ?

pɑ̃dɑ̃ sə tɑ̃, ty paʁlε, ty suʁjε. ty vivε. e mwa, ʒə dəvənε tu sə kə ʒavε tɑ̃te də fɥiʁ pɑ̃dɑ̃ dεz- ane. e la sələ ʃozə kə ʒə tʁuvə a tə diʁə, sε. mεʁsi. ʒə sɥi desɑ̃dɥ də mɔ̃ pjedεstal puʁ ɑ̃fɛ̃. vivʁə. sa ma fε dy bjɛ̃ dεtʁə kɔmə tu lə mɔ̃də : də syfɔke, də pləʁe, də sə kɔ̃plεkse, davwaʁ pœʁ. ty ma ʁɑ̃dɥ ymεnə, plεnə də defo, mε lə ʁəkɔnεtʁə, sε puvwaʁ aksεpte lə fε kə pεʁsɔnə nε paʁfε, e dɔ̃k aksεpte lεz- otʁə. puʁ ynə fwa ʒə netε plys laʁɔɡɑ̃tə ki sε tu.

e tut- a lœʁ, ty etε fasə a mwa, e lə tɑ̃ meʃapε kɔmə tuʒuʁ kɑ̃ ʒə sɥiz- avεk twa. letikεtə də tɔ̃ te ʃiʁ tə bʁylε la nykə. alɔʁz- avɑ̃ kə ty nε lide də la kupe e ɛ̃si abʁeʒe mɔ̃n- imaʒinasjɔ̃ debɔʁdɑ̃tə, ʒə tɑ̃n- ε debaʁase. e ʒε dekwafe tε ʃəvø, kaʁ ʒεmə ta neɡliʒɑ̃sə. ty nə ma pa ʁətəny, e ʒə nə mə sɥi pa ʁətəny. ɔ̃n- ε ʁədəvənys dinɔsɑ̃z- ɑ̃fɑ̃. savε tɔ̃ sə kɔ̃n- etε ɑ̃ tʁɛ̃ də fεʁə ? ʒə pɑ̃sə kə nɔ̃. ʒεspεʁə kə nɔ̃. setε œ̃ ʒø u ɔ̃n- apʁɑ̃t- a sə kɔnεtʁə. setε ynə maʁεllə, e ʒε atɛ̃ lə sjεl dy pʁəmje ku.

mɛ̃tənɑ̃ ʒə sɥi nɥ. twa osi bjɛ̃ syʁ. lə ʒø a ʃɑ̃ʒe, e ʒε lɛ̃pʁesjɔ̃ kə mɔ̃ kœʁ ʒu səl a la balə o pʁizɔnje fasə a ynə ekipə də ʁyɡbimɛ̃. twa ty ε la, alɔ̃ʒe, kalmə. puʁ twa, sε kazime nɔʁmal. mε mwa, ʒə nə sε pa. okœ̃ livʁə nə ma apʁiz- a ʒeʁe sə ʒɑ̃ʁə də sitɥasjɔ̃.

e ʒə sɥi la, nɥ, lə mɑ̃tɔ̃ syʁ mε ʒənu puʁ kaʃe la veʁite. il i a ynə ʃɑ̃sɔ̃ ki pasə ɑ̃ buklə syʁ la ʃεnə steʁeo e ki mə bʁizə lε tɛ̃pɑ̃. ʒə mə ʁapεllə sə kalbεʁ ɛ̃stɛ̃ dizε :
« la teɔʁi, sε kɑ̃t- ɔ̃ sε tut- e kə ʁjɛ̃ nə fɔ̃ksjɔnə. la pʁatikə, sε kɑ̃ tu fɔ̃ksjɔnə e kə pεʁsɔnə nə sε puʁkwa. »
ʒə savε, ʒavε kalkyle kɔmɑ̃ mə kɔ̃pɔʁte avεk lamuʁ, mε ʒə mə lə sɥi pʁiz- ɑ̃ plεnə ʒe asteʁiskə asteʁiskə ylə kɔmə œ̃ buməʁɑ̃ɡ ki nə ʁəvjɛ̃ ʒamεz- a sɔ̃ pʁɔpʁjetεʁə. e ʒə nə sε pa kwa ɑ̃ fεʁə. dəvʁε ʒə sɛ̃pləmɑ̃ tə lə ʁɑ̃vwaje ? e dəvʁa tɔ̃ ʒue a sεt eʃɑ̃ʒə ynə vi ɑ̃tjεʁə, ɑ̃n- εspeʁɑ̃ vεnəmɑ̃ kɔ̃ ʁatʁapəʁa tuʒuʁ lə ku də lotʁə ?

sε tεllmɑ̃ dyʁ. e ʒə tə vwa vəniʁ. puʁ twa, tut- ε si sɛ̃plə, ty a tεllmɑ̃ plys dεkspeʁjɑ̃sə fasə a mε pilə də livʁə- fytilə. ty mə diʁa kə pεʁsɔnə na ʒamε di kə setε fasilə, mε kə ty ε la, puʁ mwa. kə si sa nə fɔ̃ksjɔnə pa, ɔ̃ ʁεstəʁa bɔ̃z- amiz- e vwala. e kwa dotʁə ? ʒə dəvʁε kɔ̃tinɥe də tə ʁəɡaʁde ɑ̃ tɑ̃tɑ̃ diɲɔʁe lε vwajɑ̃ ʁuʒə ki kliɲɔte e safɔle dɑ̃ mɔ̃ kœʁ, sə ʁitmə efʁene ki mə dɔnə lɛ̃pʁesjɔ̃ də fɔ̃se dɑ̃z- œ̃ myʁ də betɔ̃ aʁme. sε tεllmɑ̃ dyʁ. ʃase lə natyʁεl, il ʁəvjɛ̃ o ɡalo. ʒε sεtə εf asteʁiskə asteʁiskə tɥ kɔ̃sjɑ̃sə də syʁvi eɡɔistə ki mə di də melwaɲe də twa, də vivʁə saʒəmɑ̃ ma vi, kaʁ sεtə fijə la avε kɔ̃pʁi kə ty dəvjɛ̃dʁε lə səl sɑ̃tʁə də susi də mεz- ɔpinjɔ̃, lə səl piɲɔ̃ ɛ̃dispɑ̃sablə də mεz- ɑ̃ɡʁənaʒə. e sa mə tɥ də tə vwaʁ si kalmə kaʁ ty nɑ̃n- a ʁjɛ̃ a fεʁə. ty nə sε mεmə pa.

ty ma pʁi tεllmɑ̃ plys kynə dəmi œʁ e œ̃ flakɔ̃ də sɥœʁ. ty ma pʁi mε kɔ̃viksjɔ̃z- e ty lεz- a ɑ̃fεʁme dɑ̃z- ynə bwatə də pɑ̃dɔʁə, ɑ̃n- εspeʁɑ̃ kə ʒamε ʒə nə swa tʁo kyʁjøzə, ɑ̃ kɔ̃tɑ̃ syʁ mɔ̃ kɔte kʁɛ̃tif. ty ma tεllmɑ̃ pʁiz- ui. mε ty ma osi boku dɔne. nɔtamɑ̃ sεtə nuvεllə mwa, sεllə ki nə vø plys soto detʁɥiʁə, sεllə ki vø kɔ̃tinɥe də vivʁə, dεɡziste paʁ tεz- iø. e la, ʒə mafʁɔ̃tə. la batajə dyʁə kaʁ o fɔ̃, ʒə nə sε pa ki ʒə vø vwaʁ ɡaɲe.

ʒavεz- œ̃ kɔkɔ̃ kɔ̃fɔʁtablə mɛ̃tənɑ̃ ʒə tε twa, e la dusə ɑ̃sɛ̃tə də tε bʁa. avɑ̃, ʒetε sələ mε ʒə netε ʒamε desɥ. mɛ̃tənɑ̃ ʒə sɥiz- avεk twa e fasə o mɔ̃də, e malɡʁe ta mɛ̃ ki tjɛ̃ la mjεnə, ʒε pœʁ. ʒε pœʁ kɔmə la pʁəmjεʁə fwaz- u ɔ̃ sə pʁepaʁə a plɔ̃ʒe dɑ̃z- ynə pisinə. avɑ̃ kə la vi nə dəvjεnə œ̃ lɔ̃ fləvə tʁɑ̃kjə, u ɔ̃ bʁasə paʁ døz- e u la ulə nuz- apɔʁtə paʁfwa kεlk tymyltə, ui avɑ̃, il i a sεtə pʁəmjεʁə fwaz- u ɔ̃ plɔ̃ʒə dɑ̃ lo, sə mɔmɑ̃ pʁesiz- u lə klɔʁə nu bʁylə lεz- iø, kə lo nu buʃe lεz- ɔʁεjə, u ɔ̃ saʁεtə də ʁεspiʁe. sεt ɛ̃stɑ̃ u ɔ̃ setufə e ɔ̃ sə deba puʁ ʁəmɔ̃te a lekilibʁə də la syʁfasə. e apʁεz- εtʁə ʁəmɔ̃te, il fodʁa tuʒuʁ sə debatʁə, fεʁə dεz- efɔʁ puʁ kɔ̃tinɥe la naʒə. alɔʁ kə syʁ lə ʁəbɔʁ də la pisinə, il ni a ʒamε də dɑ̃ʒe tɑ̃ kɔ̃n- evitə dale tʁo vitə, də ɡlise dy movε kɔte e də bʁytaləmɑ̃ ʁɑ̃tʁe dɑ̃ sεtə vi plεnə də ʁəkɛ̃.

e ʒə tə vwa dɑ̃ sεtə pisinə, də mɔ̃ plɔ̃ʒwaʁ ki mə sɑ̃blə εtʁə lə twa dy mɔ̃də. sε syʁəmɑ̃ puʁ sεtə ʁεzɔ̃ kə lamuʁ ʁɑ̃t- avøɡlə. puʁ nə pa vwaʁ u ɔ̃ sɑ̃ɡaʒə. ʒysko mɔmɑ̃ u lə klɔʁə nuz- iʁitə lεz- iø, kɑ̃ paʁ ɔbliɡasjɔ̃ u paʁ dulœʁ, ɔ̃ lεz- uvʁə bʁytaləmɑ̃, kɔ̃ vwa flu, kə no sɑ̃s nu tʁɔ̃pe e kɔ̃ tɑ̃tə də tʁuve lə ʁəbɔʁ tɑ̃ εspeʁe… səpɑ̃dɑ̃, a la syʁfasə, ɔ̃ sə ʁətʁuvə pεʁdy ɑ̃ plɛ̃ ɔseɑ̃ e nɔtʁə vi nε plys ʒamεz- osi stablə kə nɔtʁə tɑ̃dʁə ɑ̃fɑ̃sə syʁ lə ʁəbɔʁ də la vʁε vi.

ʒə sɥi dezɔle. vʁεmɑ̃. mε ʒε. ʒε pœʁ. ʒε ɑ̃vi dεtʁə laʃə e də lεse mɔ̃ tuʁ a kεlkœ̃ dotʁə. ty ɑ̃n- oʁa tεllmɑ̃ dɔkazjɔ̃ də bʁase e dɑ̃bʁase. lə susiz- avεk mɔ̃ plɑ̃ devazjɔ̃, sε kə ty mə tjɛ̃ la mɛ̃ e ʒə sɑ̃s kə si ʒə la laʃə, ty tə ʁevεjʁaz- e ʒoʁε dʁwa a tεz- ɛ̃teʁɔɡasjɔ̃. ty vudʁa tʁuve œ̃ mwajɛ̃ də mə fεʁə plɔ̃ʒe. e puʁ twa, ʒə kʁwa kə ʒə plɔ̃ʒəʁε.

ty a buləvεʁse mε kɔdə, mεz- aki. ty ma fε dekuvʁiʁ ynə nuvεllə paʁti də mwa, ynə kə ʒə nə kɔnεsε pa. tuʒuʁz- œ̃ pø timidə, leʒεʁəmɑ̃ plys devεʁɡɔ̃de. suvɑ̃ plys ʁuʒisɑ̃tə, paʁfwaz- ɑ̃tʁəpʁənɑ̃tə. ʒε ɑ̃vi dεtʁə mwɛ̃ fʁwadə, plys demɔ̃stʁativə. mε la veʁite, sε kə ʒε pœʁ də sufʁiʁ dɑ̃ lɑ̃ɡaʒəmɑ̃. alɔʁ pitje kɔ̃tinɥ də mə təniʁ la mɛ̃, də la seʁe fɔʁ, e tjɛ̃ mwa o ʃo kɑ̃ ʒε fʁwa.

ʒə mə ʁə ɡlisə dɑ̃ lε dʁa, ʒə mə tuʁnə vεʁ twa, no dø mɛ̃z- ɑ̃tʁə no dø kɔʁ. ʒə tə ʁəɡaʁdə, ɑ̃kɔʁə tɑ̃dʁəmɑ̃ asupi, tεl œ̃n- ɑ̃ʒə syʁ œ̃ nɥaʒə də bɔnœʁ. ʒə mə plεz- a suʁiʁə, imaʒinɑ̃ kə ʒə sɥi la suʁsə də tɔ̃n- εkstazə. sɥi ʒə dɑ̃z- œ̃ ʁεvə ? ty uvʁə- dusəmɑ̃ lεz- iø, pasɑ̃ maʃinaləmɑ̃ ta mɛ̃ dɑ̃ tε ʃəvø. ty mə ʁəɡaʁdə. ty mə suʁi. si sə nε pa lə paʁadi, səla lɥi ʁəsɑ̃blə teʁibləmɑ̃.

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Commentaires Sur La Poesie

Auteur de Poésie
07/09/2012 16:24Melly-Mellow

Zeus, c’est une image que seul celui a qui s’est adressé peut comprendre, mais merci c’est gentil de rappeler ce point 🙂 Ensuite oui mais il n’y avait pas autobiographie ou dédicace dans les propositions donc j’ai décidé de choisir lettre ouverte parce qu’au fond on a tous des peurs en amour. Cependant je ne suis pas contre tes conseils, tu peux me les envoyer par mail si tu veux 🙂 Merci de ton passage, bises & amitié.

Auteur de Poésie
07/09/2012 17:12Illusion

Wouaa !!! Magnifique texte, des images qui viennent bien illustrer les émotions.
Dans les images que tu as oubliées c’est que c’est souvent les eaux calmes d’apparencent cache d’énormes courants dans leurs profondeurs. De plus vu qu’il te tient la main c’est pas qu’il aimerait te faire plonger c’est qu’il veut plonger avec toi 😉
Je pense que tout le monde à peur de souffrir quand une personne s’aperçoit de l’importance qu’une autre personne prend dans ça vie.
"Aimer c’est prendre le risque de mettre dans les mains de quelqu’un d’autre son bonheur" certes il y a toujours des peurs parfois à cause de mauvaise expérience, parfois à cause des non-expériences, car aux finales l’Amour malgré que se soit un sentiment universel il est différents pour chaque personne.
Tu parle des rêves dans un autre de tes écrits qui a comme conclusion que les rêves sont faits pour se réaliser alors n’est pas peur que se soit juste un rêve, car si c’est peut être le cas aujourd’hui demain il pourra être réalité...
Merci de ce partage qui m’a retourné complètement le coeur !
Bisous 😉

Auteur de Poésie
11/09/2012 02:30Eden33

Oui, ta lettre est bien comprise et la peur d’aimer, la peur de souffir, c’est deux choses qui se ressemblent beaucoup ....
Mais qui tente pas, peut passer à coté de belles choses aussi ...
Bel écrit
Amitiés

Auteur de Poésie
11/09/2012 13:13Melly-Mellow

IllusionPerdu : Je partage totalement ton avis, je pense que ce texte n’est pas forcément réussi au final car je n’ai pas réussi à faire passer le message premier.. Mais je le conserverai quand même vu qu’il plait. Merci du commentaire et du passage, bises & amitié 🙂
Lukyone : Merci de ce commentaire pointu & très enrichissant.. En effet, je comprends ton avis, et j’essaie au maximun de me fier à ce genre d’attitude.. Mais quand on a peu d’expérience, on fait beaucoup d’erreurs, donc j’espère simplement que la personne qui m’attend est patiente ^^ Merci de ton avis avisé, de ton commentaire et de ton passage. Bises & amitié.
Gmlavie : Je vais faire mon maximum.. Ce genre d’expérience vaut la peine d’être vécue j’en suis sure.. Merci du passage et du commentaire. Bises & amitié.
Haro Base : 😃 Merci de tous ces conseils 😉

Auteur de Poésie
13/09/2012 12:21Solfege34

magnifique déclaration

Auteur de Poésie
13/09/2012 22:45Melly-Mellow

Solfege34 : merci du commentaire et du passage, cela me touche 🙂

Auteur de Poésie
02/10/2012 12:03Loup Gris

melly, ce texte n’est pas mal du tout.... Tu racontes une partie de ta vie qui, à mon sens, même si tu ne t’en rends peutêtre pas compte s’appelle l’ amour passion-Passion. je me trompe?

Auteur de Poésie
07/10/2012 15:03Melly-Mellow

Loup Gris : Oui je pense que c’est une passion débordante, dévorante, sans limite, qu’on ne peut pas ignorer, ou peu de temps.. Que tu es clairvoyant 😉 Merci de ton passage et de ton commentaire. Bises & amitiés.

Auteur de Poésie
25/06/2013 23:09Nicckki

Belle générosité pour ce partage intime et ce témoignage amoureux
en te souhaitant qu il continue de te tenir la main pour un bon moment et
en attendant ne sois pas un otage de cet amour profites tout simplement des beaux moments passés ensemple a part égale
a trop aimer on risque de s’y noyer garde toujours un bouée de sauvetage

amitié
nicckki

Auteur de Poésie
01/12/2013 14:52Melly-Mellow

^^ Merci du conseil Nicckki, il est en effet bien utile de le savoir !
Merci du passage, mes amitiés 🙂