Univers de poésie d'un auteur

Texte:Les Quatre M Épisode 3

Le Texte

Épisode 3

Du coup ma nuit fut agitée,
entre maman qui ronflait aussi fort qu’une locomotive,
pas celle de maintenant les anciennes celle à vapeur,
celle que quand vous finissiez votre voyage,
vous aviez la tête comme un melon,
où il vous fallait trois jours pour vous en remettre et
l’histoire de la punition qui me trotta dans la tête,
je me suis réveillé avec les yeux rougis,
des cernes et la tête carrément dans les chaussettes
avec en prime un mal de tête,
pour couronner le tout on était dimanche,
il va falloir que je sorte lui chercher ses croissants.

Sinon je vais avoir droit à tu vois,
j’en étais sur tu ne m’aimes pas,
je suis ta mère tout de même,
c’est moi qui t’ai supporté pendant 9 mois,
j’étais grosse à cause de toi,
j’avais des nausées,
je t’ai changé les couches et bla bla bla,
elle va me raconter toute l’histoire de sa vie
pour la millième fois et pas question d’y échapper.

Tu te rappelle du jour où tu as avalé une bille,
j’ai dû passer la nuit aux urgences à cause de toi,
tu te rappelles ceci,
tu te rappelle cela que les mauvais souvenirs.
Je ne me rappelle pas qu’elle m’a déjà dit,
tu te rappelle les crises de fou rire qu’on avait,
quand on faisait des batailles de polochon,
ou les petits sourires quelle avait,
quand je disais une bêtise telle que, maman,
j’avais quel âge quand je suis né
ou Maman, tu sais, je t’aime beaucoup tu sais,
c’est pour échapper à ta punition que tu me dis ça ?
Ben oui maman, c’est pas bien ?

En fin de compte, je crois que maman,
elle a toujours été pareil à maintenant,
elle n’a pas changé, égal à elle-même…

Je suis sur le chemin de la boulangerie,
à chaque pas que je fais un pas,
j’ai la tête qui résonne Boouuum Boouuuuum,
un vrai calvaire, mais j’accélère quand même la cadence,
de peur que quand j’arrive il ne reste plus de croissant,
avec mon mal de tête,
je n’avais surtout pas l’envie de me farcir l’histoire de sa vie.

De retour à la maison je filai tout droit dans la salle de bain,
j’ouvris le placard à pharmacie et chercha fébrilement
l’aspirine j’en avalai deux d’un coup,
ensuite je préparai le petit déjeuné de
maman sur son plateau,
un grand bol de café noir et les croissants,
je frappai à sa porte et entra,
elle lança un regard direction du plateau,
me regarda droit dans les yeux et me dit,
vire-moi ses croissants de la vue,
je suis barbouillé ce matin c’est de ta faute,
tu m’as énervé hier,
je restai bouche bée à me dire si j’avais su,
j’aurai pris mes deux aspirines tout de suite et
serai resté tranquillement allonger au lit,
au lieu de me dépêcher d’aller à la boulangerie.
Voyant que je restais sans réaction,
elle me lança à la figure,
aller magne ton cul gros nul,
ça y est la journée est démarré…

Je lui posai son plateau sur la table de nuit,
pris les croissants et m’en retourna en direction
de la cuisine en ronchonnant,
je te déteste-tu n’es vraiment qu’une peste,
Nelly Olson est un ange à côté de toi,
je l’entendis pester contre moi,
car maman à l’oreille fine,
espèce d’ingrat moi qui me suis consacré ma vie à ton bien être,
voilà comment tu me remercies,
j’aurai dû t’abandonner à la naissance,
je me mis à pensé,
mais pourquoi ne l’a-t-elle pas fait,
je serai peut-être tombé sur une maman aimante
et attentionné.

J’ouvris la fenêtre de la cuisine et balança
les croissants chez la voisine,
directement dans son poulailler
les poules se jetèrent dessus,
l’une d’elle réussit à prendre un des croissants en entier dans le bec
et se mit à courir dans tous les sens avec toutes
les autres aux trousses en train de piailler comme des folles,
je refermais précipitamment la fenêtre, car la voisine
en entendant ses poules s’exciter,
ouvrit la sienne et depuis l’histoire du gâteau d’anniversaire,
nous portait plus dans son cœur,
maintenant grâce à maman tous les voisins nous détestent.

Je profite d’être dans la cuisine pour me préparer un café
et vais m’installer comme d’habitude devant l’ordinateur,
je lance mon réseau social et me connecte sur Covert,
j’ai trois commentaires, Corinne, Stéphanie et Nolwenn,
deux messages privé Françoise et Laura,
je commençais à y répondre quand je vis maman entrer,
avec un papier à la main,
elle me tendit le papier et me dit avec son petit sourire en coin,
oui, celui qui est inquiétant,
c’est décider,
on part en vacances cette année,
est-ce que j’ai bien entendu maman,
tu as dit, on part en vacances ?
Oui, et alors quoi ?
rien rien maman…

Regarde le papier plutôt,
j’ai noté les endroits ou je voudrais bien aller,
fait moi voir avec ton machin truc-là
si c’est beau,
avec boogle maps tu veux dire,
je me fous que ce soit avec cook que le mac ou je ne sais quoi,
fait moi voir,
c’est tout ce que je te demande,
ne voulant surtout pas la contrarier,
je lance tout de suite le programme,
pris le papier,
elle avait noté Ibiza et d’autres destinations,
je jubilai intérieurement Ibiza, Ibiza, un lieu mythique,
ou je rêvai depuis longtemps d’aller,
les plages, les fêtes à n’en plus finir,
les plages naturistes… lol,
tout de suite je décidai de lui montrer les plus beaux endroits d’Ibiza
pour la décider à y aller,
combien de fois j’avais-je visite les endroits grâce boogle maps,
je n’eus aucun mal à la décider,
elle se leva puis me dit, allez,
c’est bon, on va à Ibiza,
j’en ai assez vu.

J’étais tellement content que j’en oubliai de lui
demander quand on partait,
ce n’est pas grave,
mon esprit partit dans ce que vais-je devoir mettre dans
ma valise, mes lunettes de soleil, des maillots, des shorts,
les slips de bain, et quoi encore, oui, mes casquettes,
j’avais un sourire jusqu’aux oreilles,
j’étais heureux, cette nuit, je suis sur, je vais en rêver…

Bon, il faudrait quand même, que je pense à répondre
aux messages,
j’étais en train de taper la réponse au message privé de Laura,
quand j’entendis le bip du téléphone que l’on décroche,
dix secondes et j’entends maman parler,
je m’arrête de taper sur le clavier et tend l’oreille…

Oui sur Ibiza, elle est en train de prendre les billets,
chouette cela veut dire qu’on va partir bientôt,
perdu dans mes pensées,
je ne fis pas attention au reste de la conversation,
je sortis de ma rêverie en entendant maman crier,
Max, Max, viens ici, et dépêche-toi non de Dieu,
départ dans quarante huit heures,
remonte-moi la malle en fer de la cave et nettoie-la bien,
je ne veux pas voir une toile de ses sales bestioles,
elle se dirigea droit dans ses penderies et moi
directement à la cave,
une fois nettoyer à fond sa malle,
je lui remontai,
elle avait déjà sorti la moitié du linge qui se trouvait
dans ses armoires et l’avais étalé sur son lit,
je pensai avec tout ce qu’elle a sortie,
on part pour un an pas pour un mois,
elle vit le sourire sur mon visage et me lança,
ben quoi tu ne crois tout de même pas que je
vais me trimbaler à moitié à poil sous
prétexte que c’est la plage,
fiche-moi ton camp et laisse-moi
faire ma valise tranquille,
du coup, je me mis en tête d’aller faire la mienne,
alors, j’avais dit, des maillots, les slips de bain,
les shorts, mes casquettes,
oups, j’allais oublier, mes lunettes de soleil,
la journée se passa comme ça sans problème.

Le lendemain,
se passa à préparer la maison à notre départ,
vider le frigidaire des denrées périssable,
ranger, nettoyer,
arrivée le soir je demandât à maman,
à quelle heure on partait demain,
elle me répondit comme cela d’une seule traite,
moi, je pars à onze heure l’avion décolle
à treize heures toi, tu pars quand tu veux
dans tes rêves et elle éclata de rire en chantant,
RIRA BIEN QUI RIRA LE DERNIER,
RIRA BIEN… RIRA BIEN hihihihihihi
c’est depuis ce jour-là, que je pleure.
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Poeme de Mick-Jhon

Écrivain Mick-Jhon

Mick-Jhon a publié sur le site 22 écrits. Mick-Jhon est membre du site depuis l'année 2013.

Syllabation De L'Écrit

Phonétique : Les Quatre M Épisode 3epizɔdə tʁwa

dy ku ma nɥi fy aʒite,
ɑ̃tʁə mamɑ̃ ki ʁɔ̃flε osi fɔʁ kynə lɔkomotivə,
pa sεllə də mɛ̃tənɑ̃ lεz- ɑ̃sjεnə sεllə a vapœʁ,
sεllə kə kɑ̃ vu finisje vɔtʁə vwajaʒə,
vuz- avje la tεtə kɔmə œ̃ məlɔ̃,
u il vu falε tʁwa ʒuʁ puʁ vuz- ɑ̃ ʁəmεtʁə e
listwaʁə də la pynisjɔ̃ ki mə tʁɔta dɑ̃ la tεtə,
ʒə mə sɥi ʁevεje avεk lεz- iø ʁuʒi,
dε sεʁnəz- e la tεtə kaʁemɑ̃ dɑ̃ lε ʃosεtə
avεk ɑ̃ pʁimə œ̃ mal də tεtə,
puʁ kuʁɔne lə tut- ɔ̃n- etε dimɑ̃ʃə,
il va falwaʁ kə ʒə sɔʁtə lɥi ʃεʁʃe sε kʁwasɑ̃.

sinɔ̃ ʒə vεz- avwaʁ dʁwa a ty vwa,
ʒɑ̃n- etε syʁ ty nə mεmə pa,
ʒə sɥi ta mεʁə tu də mεmə,
sε mwa ki tε sypɔʁte pɑ̃dɑ̃ nəf mwa,
ʒetε ɡʁɔsə a kozə də twa,
ʒavε dε noze,
ʒə tε ʃɑ̃ʒe lε kuʃəz- e bla bla bla,
εllə va mə ʁakɔ̃te tutə listwaʁə də sa vi
puʁ la miljεmə fwaz- e pa kεstjɔ̃ di eʃape.

ty tə ʁapεllə dy ʒuʁ u ty a avale ynə bijə,
ʒε dy pase la nɥi oz- yʁʒɑ̃səz- a kozə də twa,
ty tə ʁapεllə səsi,
ty tə ʁapεllə səla kə lε movε suvəniʁ.
ʒə nə mə ʁapεllə pa kεllə ma deʒa di,
ty tə ʁapεllə lε kʁizə də fu ʁiʁə kɔ̃n- avε,
kɑ̃t- ɔ̃ fəzε dε batajə də pɔloʃɔ̃,
u lε pəti suʁiʁə kεllə avε,
kɑ̃ ʒə dizεz- ynə bεtizə tεllə kə, mamɑ̃,
ʒavε kεl aʒə kɑ̃ ʒə sɥi ne
u mamɑ̃, ty sε, ʒə tεmə boku ty sε,
sε puʁ eʃape a ta pynisjɔ̃ kə ty mə di sa ?
bεn ui mamɑ̃, sε pa bjɛ̃ ?

ɑ̃ fɛ̃ də kɔ̃tə, ʒə kʁwa kə mamɑ̃,
εllə a tuʒuʁz- ete paʁεj a mɛ̃tənɑ̃,
εllə na pa ʃɑ̃ʒe, eɡal a εllə mεmə…

ʒə sɥi syʁ lə ʃəmɛ̃ də la bulɑ̃ʒəʁi,
a ʃakə pa kə ʒə fεz- œ̃ pa,
ʒε la tεtə ki ʁezɔnə buyyɔm buyyyɔm,
œ̃ vʁε kalvεʁə, mε ʒakselεʁə kɑ̃ mεmə la kadɑ̃sə,
də pœʁ kə kɑ̃ ʒaʁivə il nə ʁεstə plys də kʁwasɑ̃,
avεk mɔ̃ mal də tεtə,
ʒə navε syʁtu pa lɑ̃vi də mə faʁsiʁ listwaʁə də sa vi.

də ʁətuʁ a la mεzɔ̃ ʒə filε tu dʁwa dɑ̃ la salə də bɛ̃,
ʒuvʁi lə plakaʁ a faʁmasi e ʃεʁʃa febʁiləmɑ̃
laspiʁinə ʒɑ̃n- avalε dø dœ̃ ku,
ɑ̃sɥitə ʒə pʁepaʁε lə pəti deʒəne də
mamɑ̃ syʁ sɔ̃ plato,
œ̃ ɡʁɑ̃ bɔl də kafe nwaʁ e lε kʁwasɑ̃,
ʒə fʁapε a sa pɔʁtə e ɑ̃tʁa,
εllə lɑ̃sa œ̃ ʁəɡaʁ diʁεksjɔ̃ dy plato,
mə ʁəɡaʁda dʁwa dɑ̃ lεz- iøz- e mə di,
viʁə mwa sε kʁwasɑ̃ də la vɥ,
ʒə sɥi baʁbuje sə matɛ̃ sε də ta fotə,
ty ma enεʁve jεʁ,
ʒə ʁεstε buʃə be a mə diʁə si ʒavε sy,
ʒoʁε pʁi mε døz- aspiʁinə tu də sɥitə e
səʁε ʁεste tʁɑ̃kjmɑ̃ alɔ̃ʒe o li,
o ljø də mə depεʃe dale a la bulɑ̃ʒəʁi.
vwajɑ̃ kə ʒə ʁεstε sɑ̃ ʁeaksjɔ̃,
εllə mə lɑ̃sa a la fiɡyʁə,
ale maɲə tɔ̃ kyl ɡʁo nyl,
sa i ε la ʒuʁne ε demaʁe…

ʒə lɥi pozε sɔ̃ plato syʁ la tablə də nɥi,
pʁi lε kʁwasɑ̃z- e mɑ̃ ʁətuʁna ɑ̃ diʁεksjɔ̃
də la kɥizinə ɑ̃ ʁɔ̃ʃɔnɑ̃,
ʒə tə detεstə ty nε vʁεmɑ̃ kynə pεstə,
nεlli ɔlsɔ̃ εt- œ̃n- ɑ̃ʒə a kote də twa,
ʒə lɑ̃tɑ̃di pεste kɔ̃tʁə mwa,
kaʁ mamɑ̃ a lɔʁεjə finə,
εspεsə dɛ̃ɡʁa mwa ki mə sɥi kɔ̃sakʁe ma vi a tɔ̃ bjɛ̃ εtʁə,
vwala kɔmɑ̃ ty mə ʁəmεʁsi,
ʒoʁε dy tabɑ̃dɔne a la nεsɑ̃sə,
ʒə mə miz- a pɑ̃se,
mε puʁkwa nə la tεllə pa fε,
ʒə səʁε pø tεtʁə tɔ̃be syʁ ynə mamɑ̃ εmɑ̃tə
e atɑ̃sjɔne.

ʒuvʁi la fənεtʁə də la kɥizinə e balɑ̃sa
lε kʁwasɑ̃ ʃe la vwazinə,
diʁεktəmɑ̃ dɑ̃ sɔ̃ pulaje
lε pulə sə ʒətεʁe dəsy,
lynə dεllə ʁeysi a pʁɑ̃dʁə œ̃ dε kʁwasɑ̃z- ɑ̃n- ɑ̃tje dɑ̃ lə bεk
e sə mit a kuʁiʁ dɑ̃ tus lε sɑ̃sz- avεk tutə
lεz- otʁəz- o tʁusəz- ɑ̃ tʁɛ̃ də pjaje kɔmə dε fɔlə,
ʒə ʁəfεʁmε pʁesipitamɑ̃ la fənεtʁə, kaʁ la vwazinə
ɑ̃n- ɑ̃tɑ̃dɑ̃ sε pulə sεksite,
uvʁi la sjεnə e dəpɥi listwaʁə dy ɡato danivεʁsεʁə,
nu pɔʁtε plys dɑ̃ sɔ̃ kœʁ,
mɛ̃tənɑ̃ ɡʁasə a mamɑ̃ tus lε vwazɛ̃ nu detεste.

ʒə pʁɔfitə dεtʁə dɑ̃ la kɥizinə puʁ mə pʁepaʁe œ̃ kafe
e vε mɛ̃stale kɔmə dabitydə dəvɑ̃ lɔʁdinatœʁ,
ʒə lɑ̃sə mɔ̃ ʁezo sɔsjal e mə kɔnεktə syʁ kɔvεʁ,
ʒε tʁwa kɔmɑ̃tεʁə, kɔʁinə, stefani e nɔlwεn,
dø mesaʒə pʁive fʁɑ̃swazə e loʁa,
ʒə kɔmɑ̃sεz- a i ʁepɔ̃dʁə kɑ̃ ʒə vis mamɑ̃ ɑ̃tʁe,
avεk œ̃ papje a la mɛ̃,
εllə mə tɑ̃di lə papje e mə di avεk sɔ̃ pəti suʁiʁə ɑ̃ kwɛ̃,
ui, səlɥi ki εt- ɛ̃kjetɑ̃,
sε deside,
ɔ̃ paʁ ɑ̃ vakɑ̃sə sεtə ane,
ε sə kə ʒε bjɛ̃ ɑ̃tɑ̃dy mamɑ̃,
ty a di, ɔ̃ paʁ ɑ̃ vakɑ̃sə ?
ui, e alɔʁ kwa ?
ʁjɛ̃ ʁjɛ̃ mamɑ̃…

ʁəɡaʁdə lə papje plyto,
ʒε nɔte lεz- ɑ̃dʁwaz- u ʒə vudʁε bjɛ̃ ale,
fε mwa vwaʁ avεk tɔ̃ maʃɛ̃ tʁyk la
si sε bo,
avεk buɡlə map ty vø diʁə,
ʒə mə fus kə sə swa avεk kuk kə lə mak u ʒə nə sε kwa,
fε mwa vwaʁ,
sε tu sə kə ʒə tə dəmɑ̃də,
nə vulɑ̃ syʁtu pa la kɔ̃tʁaʁje,
ʒə lɑ̃sə tu də sɥitə lə pʁɔɡʁamə,
pʁi lə papje,
εllə avε nɔte ibiza e dotʁə- dεstinasjɔ̃,
ʒə ʒybilε ɛ̃teʁjəʁəmɑ̃ ibiza, ibiza, œ̃ ljø mitikə,
u ʒə ʁεvε dəpɥi lɔ̃tɑ̃ dale,
lε plaʒə, lε fεtəz- a nɑ̃ plys finiʁ,
lε plaʒə natyʁistə… lɔl,
tu də sɥitə ʒə desidε də lɥi mɔ̃tʁe lε plys boz- ɑ̃dʁwa dibiza
puʁ la deside a i ale,
kɔ̃bjɛ̃ də fwa ʒavε ʒə vizitə lεz- ɑ̃dʁwa ɡʁasə buɡlə map,
ʒə ny okœ̃ mal a la deside,
εllə sə ləva pɥi mə di, ale,
sε bɔ̃, ɔ̃ va a ibiza,
ʒɑ̃n- ε ase vy.

ʒetε tεllmɑ̃ kɔ̃tɑ̃ kə ʒɑ̃n- ubljε də lɥi
dəmɑ̃de kɑ̃t- ɔ̃ paʁtε,
sə nε pa ɡʁavə,
mɔ̃n- εspʁi paʁti dɑ̃ sə kə vε ʒə dəvwaʁ mεtʁə dɑ̃
ma valizə, mε lynεtə də sɔlεj, dε majo, dε ʃɔʁ,
lε slip də bɛ̃, e kwa ɑ̃kɔʁə, ui, mε kaskεtə,
ʒavεz- œ̃ suʁiʁə ʒyskoz- ɔʁεjə,
ʒetεz- œʁø, sεtə nɥi, ʒə sɥi syʁ, ʒə vεz- ɑ̃ ʁεve…

bɔ̃, il fodʁε kɑ̃ mεmə, kə ʒə pɑ̃sə a ʁepɔ̃dʁə
o mesaʒə,
ʒetεz- ɑ̃ tʁɛ̃ də tape la ʁepɔ̃sə o mesaʒə pʁive də loʁa,
kɑ̃ ʒɑ̃tɑ̃di lə bip dy telefɔnə kə lɔ̃ dekʁoʃə,
di- səɡɔ̃dəz- e ʒɑ̃tɑ̃ mamɑ̃ paʁle,
ʒə maʁεtə də tape syʁ lə klavje e tɑ̃ lɔʁεjə…

ui syʁ ibiza, εllə εt- ɑ̃ tʁɛ̃ də pʁɑ̃dʁə lε bijε,
ʃuεtə səla vø diʁə kɔ̃ va paʁtiʁ bjɛ̃to,
pεʁdy dɑ̃ mε pɑ̃se,
ʒə nə fi pa atɑ̃sjɔ̃ o ʁεstə də la kɔ̃vεʁsasjɔ̃,
ʒə sɔʁti də ma ʁεvəʁi ɑ̃n- ɑ̃tɑ̃dɑ̃ mamɑ̃ kʁje,
maks, maks, vjɛ̃z- isi, e depεʃə twa nɔ̃ də djø,
depaʁ dɑ̃ kaʁɑ̃tə ɥi œʁ,
ʁəmɔ̃tə mwa la malə ɑ̃ fεʁ də la kavə e nεtwa la bjɛ̃,
ʒə nə vø pa vwaʁ ynə twalə də sε salə bεstjɔlə,
εllə sə diʁiʒa dʁwa dɑ̃ sε pɑ̃dəʁiz- e mwa
diʁεktəmɑ̃ a la kavə,
ynə fwa nεtwaje a fɔ̃ sa malə,
ʒə lɥi ʁəmɔ̃tε,
εllə avε deʒa sɔʁti la mwatje dy lɛ̃ʒə ki sə tʁuvε
dɑ̃ sεz- aʁmwaʁəz- e lavεz- etale syʁ sɔ̃ li,
ʒə pɑ̃sε avεk tu sə kεllə a sɔʁti,
ɔ̃ paʁ puʁ œ̃n- ɑ̃ pa puʁ œ̃ mwa,
εllə vit lə suʁiʁə syʁ mɔ̃ vizaʒə e mə lɑ̃sa,
bεn kwa ty nə kʁwa tu də mεmə pa kə ʒə
vε mə tʁɛ̃bale a mwatje a pwal su
pʁetεkstə kə sε la plaʒə,
fiʃə mwa tɔ̃ kɑ̃ e lεsə mwa
fεʁə ma valizə tʁɑ̃kjə,
dy ku, ʒə mə miz- ɑ̃ tεtə dale fεʁə la mjεnə,
alɔʁ, ʒavε di, dε majo, lε slip də bɛ̃,
lε ʃɔʁ, mε kaskεtə,
up, ʒalεz- ublje, mε lynεtə də sɔlεj,
la ʒuʁne sə pasa kɔmə sa sɑ̃ pʁɔblεmə.

lə lɑ̃dəmɛ̃,
sə pasa a pʁepaʁe la mεzɔ̃ a nɔtʁə depaʁ,
vide lə fʁiʒidεʁə dε dɑ̃ʁe peʁisablə,
ʁɑ̃ʒe, nεtwaje,
aʁive lə swaʁ ʒə dəmɑ̃da a mamɑ̃,
a kεllə œʁ ɔ̃ paʁtε dəmɛ̃,
εllə mə ʁepɔ̃di kɔmə səla dynə sələ tʁεtə,
mwa, ʒə paʁz- a ɔ̃zə œʁ lavjɔ̃ dekɔlə
a tʁεzə œʁ twa, ty paʁ kɑ̃ ty vø
dɑ̃ tε ʁεvəz- e εllə eklata də ʁiʁə ɑ̃ ʃɑ̃tɑ̃,
ʁiʁa bjɛ̃ ki ʁiʁa lə dεʁnje,
ʁiʁa bjɛ̃… ʁiʁa bjɛ̃ iiiiii
sε dəpɥi sə ʒuʁ la, kə ʒə plœʁə.

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Commentaire Sur La Poesie

Auteur de Poésie
02/03/2018 08:02Exinstas

C’est vraiment un cauchemar ! ça fait mal au coeur une vie comme ça! ..mais où est le père dans cette histoire ? En tout cas c est bien écrit et ça me passionne. . Mais quelle tristesse ! ...

Texte Histoire
Du 02/03/2018 00:17

L'écrit contient 1476 mots qui sont répartis dans 15 strophes.