Poème:Drogue !

Blanche comme une colombe elle te fait l’effet d’une bombe, quand tu la tiens entre tes mains tu penses perdre le contrôle de ton destin, tu ne t’es point trompé elle est de celles qui savent t’enivrer qui de façon anodine te fait courber l’échine et tu la poses sur ta langue et c’est l’début, tu tangues ; accompagnée d’un verre d’eau ça n’est pas de trop pour que son goût amer ne soit plus qu’un travers.
D’abord tu perds le contrôle et c’est le bien-être que tu frôles, tes gestes sont ralentis tu ressens cette hystérie qui veut sortir de ton corps mais il est trop tôt encore ; tu t’es mis dans un drôle de pétrin c’qui t’entoure ne ressemble plus à rien tu sembles piéger dans le temps tout est bien plus lent et puis t’ouvres la bouche et là tu fais mouche tu n’gères plus du tout les mots qui en sortent mais tu tiens le coup, c’est tout c’qui importe.
Puis cette folie incroyable prends possession de toi tu t’sens bien capable d’être le roi ; tu t’agites et tu cogites tu cris et on t’envie, t’es en vie et on s’écrie qui peut bien être ce pauvre timbré ! Qu’est ce qui l’a fait sombrer ?
C’est la course t’as la frousse si rien n’semble te stopper tu t’demandes comment ça va s’arrêter, c’est une jouissance des plus exquises et pourtant il est de mise qu’à cette fontaine de jouvence il soit mis un terme, car ces cernes qui te salissent sont les ébauches d’une toile qui se tisse, et tu es pris au piège de ton propre manège à tout jeu il y a une fin, il n’y a rien plus rien de sain, l’overdose ton fléau, aura eut ta peau !