Texte:Laissez Moi Dormir
A Propos du Texte
un bête poème, c’est, d’ailleurs… le cas de le dire.
Le Texte
Comme un loir,
je veux m’apaiser,
m’enfouir dans mon lit douillet,
et dormir, des mois d’affilée.
Et rêver sans cesse,
qu’à ma torpeur l’on me laisse,
car personne je ne blesse,
je ne suis qu’un dormeur invétéré.
Je ne veux plus qu’on parle de moi,
je veux être comme un Roi,
je veux qu’on m’oublie,
qu’on me laisse dans ma léthargie.
Et dormir longtemps,
jusqu’au prochain printemps,
puis, me réveiller,
et comme un fou, courir, dans les bois et les prés.
je veux m’apaiser,
m’enfouir dans mon lit douillet,
et dormir, des mois d’affilée.
Et rêver sans cesse,
qu’à ma torpeur l’on me laisse,
car personne je ne blesse,
je ne suis qu’un dormeur invétéré.
Je ne veux plus qu’on parle de moi,
je veux être comme un Roi,
je veux qu’on m’oublie,
qu’on me laisse dans ma léthargie.
Et dormir longtemps,
jusqu’au prochain printemps,
puis, me réveiller,
et comme un fou, courir, dans les bois et les prés.
PostScriptum
comme d’habitude.

Écrivain Poldereaux
Poldereaux a publié sur le site 2128 écrits. Poldereaux est membre du site depuis l'année 2019.Lire le profil de l'auteur poète PoldereauxSyllabation De L'Écrit
Phonétique : Laissez Moi Dormir
kɔmə œ̃ lwaʁ,ʒə vø mapεze,
mɑ̃fuiʁ dɑ̃ mɔ̃ li dujε,
e dɔʁmiʁ, dε mwa dafile.
e ʁεve sɑ̃ sεsə,
ka ma tɔʁpœʁ lɔ̃ mə lεsə,
kaʁ pεʁsɔnə ʒə nə blεsə,
ʒə nə sɥi kœ̃ dɔʁmœʁ ɛ̃veteʁe.
ʒə nə vø plys kɔ̃ paʁlə də mwa,
ʒə vøz- εtʁə kɔmə œ̃ ʁwa,
ʒə vø kɔ̃ mubli,
kɔ̃ mə lεsə dɑ̃ ma letaʁʒi.
e dɔʁmiʁ lɔ̃tɑ̃,
ʒysko pʁoʃɛ̃ pʁɛ̃tɑ̃,
pɥi, mə ʁevεje,
e kɔmə œ̃ fu, kuʁiʁ, dɑ̃ lε bwaz- e lε pʁe.
Récompense
Commentaires Sur La Poesie
04/07/2022 20:13Anya
Joliment écrit. Une longue sieste pourquoi pas pour recharger ses accus,puis repartir vers la vie, ses aléas et ses plaisirs.

04/07/2022 23:53Mémo
réveille-toi un peu le loir..on est déjà en été,!!!

11/12/2022 12:31Oxydum
C’est clair pour moi qui veux le lire entre les lignes, le Dormeur doit se réveiller. On a rarement vu un gouvernement aussi pieds et mains liés cloîtré dans sa tanière. En ce moment même j’éprouve ta conclusion : le chant du coq, Olivier Verran baillant devant un pare-terre de médias... Rien que pour ça, tu mérites un grand
Texte Nature
Du 04/07/2022 13:45
