Texte:Cette Fois, Une Prose.

Crimes passionnels, crimes pour l’argent, crimes de sang, crimes pour s’amuser crimes pour… « voir ce que ça fait ». On ne tue pas un brave homme vous ayant prêté sa console parce-qu’il vous la réclame quand vous ne la lui rendez plus ! C’est un prétexte pour assassiner. D’éminents criminologues ont analysé ce qui pourrait être la cause de telles atrocités : « le criminel se prendrait pour Dieu et se donnerait un pouvoir de vie et de mort sur la pauvre victime. » C’est tout faux ! L’explication réside dans le repentir. Dès l’enfance chacun de nous a acquis une morale fut-elle la plus élémentaire. A part le plus grand imbécile au monde si du moins il existe, chacun de nous sait qu’infliger une terrible souffrance à autrui, ça pourrait être la nôtre ! Si on étrangle, on sait ce que c’est de serrer trop fortement notre écharpe en hiver. Si on poignarde, on sait ce que c’est de se faire mal en épluchant les patates avec le couteau bien affûté ! Donc, à moins d’être un crétin congénital nous comprenons tous la souffrance qui est infligée à autrui ! Le problème est dans le repentir ! Certains s’exercent, par la prière, l’absolution. Car tous nous sommes pécheurs, au fond ! Le repentir c’est : -apprendre le pardon ; -comprendre la souffrance d’autrui ; -apprendre la nécessité de la solidarité, sur ce point, j’étaierais mon raisonnement en vous citant le malheureux exemple du fameux « tueur de l’est parisien ». Il était un homme de condition très modeste, mais assassinait de la façon la plus cruelle et sauvage de gentilles et belles bourgeoises. Pourtant, l’on sait qu’il avait une grande solidarité envers les malheureux qu’il fréquentait. Peut-être alors eut-il un zeste de repentir ? Le repentir doit nous amener à avoir plus de solidarité, plus d’amour du prochain, plus de compassion, plus de fraternité. Il est tout aussi nécessaire que le pain quotidien.