Poème:La Dernière Épreuve…

Aucune des épreuves n’a pu me faire tomber
A tous les coups du sort qui ont cru m’accabler
J’ai répondu présent, n’ai pas baissé la tête
Fort de mon espérance, têtu comme une bête.

J’ai marché dans la nuit, j’ai connu les ténèbres
De mes mains j’ai creusé des sépulcres funèbres
J’ai connu le bonheur en toujours ayant peur
Que cette volupté soit un amour trompeur.

Le temps, la vie, la mort, m’ont rendu solitaire
Et j’aspire maintenant au bonheur de la terre.
Le coup m’est arrivé, un couperet tranchant
Mettant fin à la vie à ce beau dernier chant.

Aux tréfonds de mon lit désespérément vide
J’ai mordu l’oreiller, caché mon teint livide
Que s’écoulent mes larmes que se vident mes yeux
Que du fond de ma couche je dise ma haine aux dieux.

Mon enfant mon dernier, l’amour de mes amours
La faculté ne peut et cela à ce jour
Mettre un nom sur son cas, parler thérapeutique
Son cas est inconnu, absent en la boutique.

Préservez moi les Parques de le voir disparaître
Ce bonheur que j’ai eu quand un jour le vis naître.
Le sable du bonheur a coulé de mes mains
Mes amours en ce monde sont donc sans lendemain.

J’ai honte de ma faiblesse, vouloir finir ma vie
Devoir rester debout quand j’en ai plus envie
Et rester prés de lui, lui conserver l’espoir
Qu’il connaitra jamais les chants du désespoir.