Univers de poésie d'un auteur

Prose:« Complainte Du Rameau Brisé » Lecture Critique.

La Prose

Les Complaintes du rameau brisé est le troisième recueil du poète Mounir Oueslati où il met son imaginaire poétique pour dévoiler le secret de son vécu intérieur. Nous tentons de traduire le volet dialogique entre le rêveur et le dehors ou l’Autre, une tension entre deux frontières ; langue donatrice (d’origine) et langue réceptrice (hôte) L’objet d’un texte poétique n’est pas la communication mais sa force illocutoire traduisant « (1) la valeur intentionnelle traduisant les visées de l’énonciateur » selon le modèle searlien dans Actes du Langage. Ce qui nous intéresse dans le cas de figure c’est la face cachée de l’énoncé poétique dans l’oeuvre de Mounir cherchant à créer l’émotion chez le lecteur averti. Notre objet primordial est faire passer le rythme, la musicalité des lettres/rimes, le ton bref l’expressivité du locuteur lors de l’accouchement des vers. C’est dans les frontières de L1et L2 que se localise le traducteur pour tenter l’aventure traductrice qui n’est pas loin de tout repos. Une alchimie qui se dégage entre les deux textes de langue différente en l’occurrence l’arabe et le français donnant naissance à un troisième texte par inférence celui du traducteur.
« Complaintes du rameau brisé », un recueil qui a sa couleur locale et humaine, l’individuel et l’universel car les hommes sont semblables ou qu’ils soient. Nous avons noté dans notre traduction des aphorismes, allégories voyageant dans les deux langues en dialogue. Je cite l’image du miroir, des parfums, de la fossilisation, monuments atomisés ramenant à la trace traversant le temps des horloges qui s’use par la répétition. Le rameau, le brin de l’arbre n’est que l’aphorie (aphorisme) de cet thème cher aux poètes. On le trouve récurrent chez Proust, Le Clézio évoquant la pierre comme origine de l’humanité car cristallisant l’écriture, la trace du passé dans le présent. L’arbre symbolise dans notre florilège en examen représente (étym. rendre présent) l’arborescence, la ramification à l’infini vers une origine insondable. Le rameau, n’est-il pas une partie du tronc ? l’arbre devient partie de la forêt.
Le thème de l’eau tient un rôle majeur chez notre poète, une toile de fond en fusion dans l’ensemble de ses productions… Cela est du à notre sens à l’aire géographique, aux conditions productrices de ce travail. La presqu’île arabique avait un climat aride, très chaud ou l’eau occupe une place centrale dans la vie. Le vocabulaire de la Source jaillit dans diverses pages. Ce faisceau sémantique nous introduit dans le symbole de l’origine de même… Ce ressassement ramène à l’enfance, notre ville perdue. Au demeurant, l’être humain est subjugué par les souvenirs nostalgiques, ne serait-ce que pour remplir un vide causé par la vie contemporaine traversée par le stress, la peur, l’incertitude. L’art est un condiment venant à la rescousse de l’âme pour se désaltérer dan sa source… Le quotidien s’use face aux contraintes avilissantes, sera compensé par le temps de l’écriture. AU sein d’une nature sereine, nous remarquons que Mounir Oueslati cherche un refuge affectif profond, elle lui est une mère, la femme bienveillante. Un lieu de contemplation mystique privilégié arrosant son vocabulaire de son empreinte magique. Le poète utilise un registre linguistique à la fois concret et abstrait qu’il n’est pas aisé de comprendre à moins qu’on fasse fonctionner le regard de l’esprit, selon l’expression de Gaston Bachelard lequel a travaillé sur l’imaginaire dans les mathématiques qui sans la science devient simple utopie. Cet élan est omniprésent dans « La Complainte du rameau brisé » cristallisant par excellence sa douleur, le poète en fait un drame singulier en premier lieu et humain en second lieu. Ce souffle martial, imposant se manifeste dans le poème « Narcisse » qui suggère de façon occulte « le drame humain » en général car ce personnage mythique a été puni par la malédiction divine car à force de se regarder soi-même dans le miroir, il a oublié l’intérêt pour les autres… Cet objet cesse d’être un réflecteur causant par conséquent le destin malheureux de Narcisse qui se voit surplombé par une fleur de ce nom : « Je cours après mon visage/A la recherche de mon être/Je m’effrite dans l’infini/en miettes/Mon âme entourée de cendre/Mais depuis toujours/Je ne me résigne plus à l’infinitude. » et plus loin encore on lit : « En amoureux de son miroir/fut la cible d’Aphrodite/et sa malédiction. » Mais le poète cite cette référence au mythe pour y projeter soi-même, son souffle de cœur, déchirement en son for opaque dû au pressentiment : « Quant à moi/Je demeure une humeur/de son arrogance/poursuivi par ses péchés. /la malédiction me vient/de ses balafres/aimanté vers ses sillons. »
Le faisceau sémantique de la brisure, du précipice fusent dans le tissu du recueil, je dirai même toute l’œuvre de notre poète. Notons au passage des vocables « gerçures » ; sillons « » crevasses « qui s’imbriquent dans le réseau de la déchéance, la chute qu’on trouve dans la littérature occidentale à quelques différences de près, la peur du chaos, l’apocalypse… Tous les romans de Yves Cousteau surtout regorgent de trous, précipices sous marins, ne serait-ce que pour étayer notre idée.
La traduction met à nu ce qui est opaque dans l’ouvre, objet de notre réflexion, ce qui est transfrontières (je souligne le morphème trans-) , l’entre-deux, une sorte de no man land. Pour se rapatrier, le scripteur des poèmes eut recours à la source, la trace, le brin le ramena à l’origine qui sans elle il s’effritera en morceaux comme un tronçon.
Nous pouvons extrapoler que le recueil » Complainte du rameau brisé" est une quête d’une vérité, d’identité. Un maillon manquant d’âme triturée… L’écriture vient à point nommé pour panser les brisures du rameau rompant avec son tronc mais qui garde la sève de l’espoir car recueilli par la rivière.
. L’au-delà des mots nous permet de déceler ce monde opaque à la fois et lumineux car le lyrique vient en contrepoint pour mettre un bémol, du tonus à travers cette errance transnationale.
En voilà un fragment traduit : Délectation.
Je désire que tu
Te mues en un dessin
Pourtant ta beauté joviale
Par ma plume insaisissable
Je brûle d’envie d’écrire sur toi
Néanmoins le sceau de mes mots
Laisse filtrer l’eau
Malheur a un poète sans issues
À l’instant où il écrit
Ainsi sera impuissant
Son écrit face au destin.
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Poeme de Sedeck

Poète Sedeck

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Syllabation De L'Écrit

Phonétique : « Complainte Du Rameau Brisé » Lecture Critique.lε kɔ̃plɛ̃tə dy ʁamo bʁize ε lə tʁwazjεmə ʁəkœj dy pɔεtə muniʁ uεslati u il mεt sɔ̃n- imaʒinεʁə pɔetikə puʁ devwale lə sεkʁε də sɔ̃ veky ɛ̃teʁjœʁ. nu tɑ̃tɔ̃ də tʁadɥiʁə lə vɔlε djalɔʒikə ɑ̃tʁə lə ʁεvœʁ e lə dəɔʁz- u lotʁə, ynə tɑ̃sjɔ̃ ɑ̃tʁə dø fʁɔ̃tjεʁə, lɑ̃ɡ dɔnatʁisə (dɔʁiʒinə) εt lɑ̃ɡ ʁesεptʁisə (otə) lɔbʒε dœ̃ tεkstə pɔetikə nε pa la kɔmynikasjɔ̃ mε sa fɔʁsə illɔkytwaʁə tʁadɥizɑ̃t « (yn) la valœʁ ɛ̃tɑ̃sjɔnεllə tʁadɥizɑ̃ lε vize də lenɔ̃sjatəʁ » səlɔ̃ lə mɔdεlə səaʁljɛ̃ dɑ̃z- aktə dy lɑ̃ɡaʒə. sə ki nuz- ɛ̃teʁεsə dɑ̃ lə ka də fiɡyʁə sε la fasə kaʃe də lenɔ̃se pɔetikə dɑ̃ lœvʁə də muniʁ ʃεʁʃɑ̃ a kʁee lemɔsjɔ̃ ʃe lə lεktœʁ avεʁti. nɔtʁə ɔbʒε pʁimɔʁdjal ε fεʁə pase lə ʁitmə, la myzikalite dε lεtʁə- slaʃ ʁimə, lə tɔ̃ bʁεf lεkspʁesivite dy lɔkytœʁ lɔʁ də lakuʃəmɑ̃ dε vεʁ. sε dɑ̃ lε fʁɔ̃tjεʁə də εl œ̃n- e εl dø kə sə lɔkalizə lə tʁadyktœʁ puʁ tɑ̃te lavɑ̃tyʁə tʁadyktʁisə ki nε pa lwɛ̃ də tu ʁəpo. ynə alʃimi ki sə deɡaʒə ɑ̃tʁə lε dø tεkstə də lɑ̃ɡ difeʁɑ̃tə ɑ̃ lɔkyʁɑ̃sə laʁabə e lə fʁɑ̃sε dɔnɑ̃ nεsɑ̃sə a œ̃ tʁwazjεmə tεkstə paʁ ɛ̃feʁɑ̃sə səlɥi dy tʁadyktœʁ.
« kɔ̃plɛ̃tə dy ʁamo bʁize », œ̃ ʁəkœj ki a sa kulœʁ lɔkalə e ymεnə, lɛ̃dividɥεl e lynivεʁsεl kaʁ lεz- ɔmə sɔ̃ sɑ̃blabləz- u kil swae. nuz- avɔ̃ nɔte dɑ̃ nɔtʁə tʁadyksjɔ̃ dεz- afɔʁismə, aleɡɔʁi vwajaʒɑ̃ dɑ̃ lε dø lɑ̃ɡz- ɑ̃ djalɔɡ. ʒə sitə limaʒə dy miʁwaʁ, dε paʁfœ̃, də la fɔsilizasjɔ̃, mɔnymɑ̃z- atɔmize ʁamənɑ̃ a la tʁasə tʁavεʁsɑ̃ lə tɑ̃ dεz- ɔʁlɔʒə ki syzə paʁ la ʁepetisjɔ̃. lə ʁamo, lə bʁɛ̃ də laʁbʁə nε kə lafɔʁjə (afɔʁismə) də sεt tεmə ʃεʁ o pɔεtə. ɔ̃ lə tʁuvə ʁekyʁe ʃe pʁust, lə klezjo evɔkɑ̃ la pjeʁə kɔmə ɔʁiʒinə də lymanite kaʁ kʁistalizɑ̃ lekʁityʁə, la tʁasə dy pase dɑ̃ lə pʁezɑ̃. laʁbʁə sɛ̃bɔlizə dɑ̃ nɔtʁə flɔʁilεʒə ɑ̃n- εɡzamɛ̃ ʁəpʁezɑ̃tə (etim. ʁɑ̃dʁə pʁezεnt) laʁbɔʁesɑ̃sə, la ʁamifikasjɔ̃ a lɛ̃fini vεʁz- ynə ɔʁiʒinə ɛ̃sɔ̃dablə. lə ʁamo, nεt- il pa ynə paʁti dy tʁɔ̃k ? laʁbʁə dəvjɛ̃ paʁti də la fɔʁε.
lə tεmə də lo tjɛ̃ œ̃ ʁolə maʒœʁ ʃe nɔtʁə pɔεtə, ynə twalə də fɔ̃t- ɑ̃ fyzjɔ̃ dɑ̃ lɑ̃sɑ̃blə də sε pʁɔdyksjɔ̃… səla ε dy a nɔtʁə sɑ̃sz- a lεʁə ʒeɔɡʁafikə, o kɔ̃disjɔ̃ pʁɔdyktʁisə də sə tʁavaj. la pʁεskilə aʁabikə avε œ̃ klima aʁidə, tʁε ʃo u lo ɔkypə ynə plasə sɑ̃tʁalə dɑ̃ la vi. lə vɔkabylεʁə də la suʁsə ʒaji dɑ̃ divεʁsə- paʒə. sə fεso semɑ̃tikə nuz- ɛ̃tʁɔdɥi dɑ̃ lə sɛ̃bɔlə də lɔʁiʒinə də mεmə… sə ʁesasəmɑ̃ ʁamεnə a lɑ̃fɑ̃sə, nɔtʁə vilə pεʁdɥ. o dəməʁɑ̃, lεtʁə ymɛ̃ ε sybʒyɡe paʁ lε suvəniʁ nɔstalʒik, nə səʁε sə kə puʁ ʁɑ̃pliʁ œ̃ vidə koze paʁ la vi kɔ̃tɑ̃pɔʁεnə tʁavεʁse paʁ lə stʁεs, la pœʁ, lɛ̃sεʁtitydə. laʁ εt- œ̃ kɔ̃dime vənɑ̃ a la ʁεskusə də lamə puʁ sə dezalteʁe dɑ̃ sa suʁsə… lə kɔtidjɛ̃ syzə fasə o kɔ̃tʁɛ̃təz- avilisɑ̃tə, səʁa kɔ̃pɑ̃se paʁ lə tɑ̃ də lekʁityʁə. o sɛ̃ dynə natyʁə səʁεnə, nu ʁəmaʁkɔ̃ kə muniʁ uεslati ʃεʁʃə œ̃ ʁəfyʒə afεktif pʁɔfɔ̃, εllə lɥi εt- ynə mεʁə, la famə bjɛ̃vεjɑ̃tə. œ̃ ljø də kɔ̃tɑ̃plasjɔ̃ mistikə pʁivileʒje aʁozɑ̃ sɔ̃ vɔkabylεʁə də sɔ̃n- ɑ̃pʁɛ̃tə maʒikə. lə pɔεtə ytilizə œ̃ ʁəʒistʁə lɛ̃ɡɥistikə a la fwa kɔ̃kʁε e abstʁε kil nε pa εze də kɔ̃pʁɑ̃dʁə a mwɛ̃ kɔ̃ fasə fɔ̃ksjɔne lə ʁəɡaʁ də lεspʁi, səlɔ̃ lεkspʁesjɔ̃ də ɡastɔ̃ baʃəlaʁ ləkεl a tʁavaje syʁ limaʒinεʁə dɑ̃ lε matematik ki sɑ̃ la sjɑ̃sə dəvjɛ̃ sɛ̃plə ytɔpi. sεt elɑ̃ εt- ɔmnipʁezɑ̃ dɑ̃s « la kɔ̃plɛ̃tə dy ʁamo bʁize » kʁistalizɑ̃ paʁ εksεllɑ̃sə sa dulœʁ, lə pɔεtə ɑ̃ fε œ̃ dʁamə sɛ̃ɡylje ɑ̃ pʁəmje ljø e ymɛ̃ ɑ̃ səɡɔ̃ ljø. sə suflə maʁsjal, ɛ̃pozɑ̃ sə manifεstə dɑ̃ lə pɔεmə « naʁsisə » ki syɡʒεʁə də fasɔ̃ ɔkyltə « lə dʁamə ymεn » εn ʒeneʁal kaʁ sə pεʁsɔnaʒə mitikə a ete pyni paʁ la malediksjɔ̃ divinə kaʁ a fɔʁsə də sə ʁəɡaʁde swa mεmə dɑ̃ lə miʁwaʁ, il a ublje lɛ̃teʁε puʁ lεz- otʁə… sεt ɔbʒε sεsə dεtʁə œ̃ ʁeflεktœʁ kozɑ̃ paʁ kɔ̃seke lə dεstɛ̃ maləʁø də naʁsisə ki sə vwa syʁplɔ̃be paʁ ynə flœʁ də sə nɔ̃ : « ʒə kuʁz- apʁε mɔ̃ vizaʒə slaʃ a la ʁəʃεʁʃə də mɔ̃n- εtʁə slaʃ ʒə mefʁitə dɑ̃ lɛ̃fini slaʃ ɑ̃ mjεtə slaʃ mɔ̃n- amə ɑ̃tuʁe də sɑ̃dʁə slaʃ mε dəpɥi tuʒuʁ slaʃ ʒə nə mə ʁeziɲə plysz- a lɛ̃finitydə. » εt plys lwɛ̃ ɑ̃kɔʁə ɔ̃ li : « εn amuʁø də sɔ̃ miʁwaʁ slaʃ fy la siblə dafʁɔditə slaʃ e sa malediksjɔ̃. » mε lə pɔεtə sitə sεtə ʁefeʁɑ̃sə o mitə puʁ i pʁɔʒəte swa mεmə, sɔ̃ suflə də kœʁ, deʃiʁəmɑ̃ ɑ̃ sɔ̃ fɔʁ ɔpakə dy o pʁəsɑ̃time : « kɑ̃ a mwa slaʃ ʒə dəməʁə ynə ymœʁ slaʃ də sɔ̃n- aʁɔɡɑ̃sə slaʃ puʁsɥivi paʁ sε peʃe. slaʃ la malediksjɔ̃ mə vjɛ̃ slaʃ də sε balafʁə- slaʃ εmɑ̃te vεʁ sε sijɔ̃. »
lə fεso semɑ̃tikə də la bʁizyʁə, dy pʁesipisə fyze dɑ̃ lə tisy dy ʁəkœj, ʒə diʁε mεmə tutə lœvʁə də nɔtʁə pɔεtə. nɔtɔ̃z- o pasaʒə dε vɔkabləs « ʒεʁsyʁəs », sijɔ̃s « » kʁəvasəs « ki sɛ̃bʁike dɑ̃ lə ʁezo də la deʃeɑ̃sə, la ʃytə kɔ̃ tʁuvə dɑ̃ la liteʁatyʁə ɔksidɑ̃talə a kεlk difeʁɑ̃sə də pʁε, la pœʁ dy ʃao, lapɔkalipsə… tus lε ʁɔmɑ̃ də ivə kusto syʁtu ʁəɡɔʁʒe də tʁus, pʁesipisə su maʁɛ̃, nə səʁε sə kə puʁ etεje nɔtʁə ide.
la tʁadyksjɔ̃ mεt a ny sə ki εt- ɔpakə dɑ̃ luvʁə, ɔbʒε də nɔtʁə ʁeflεksjɔ̃, sə ki ε tʁɑ̃sfʁɔ̃tjεʁəs (ʒə suliɲə lə mɔʁfεmə tʁɑ̃s) , lɑ̃tʁə dø, ynə sɔʁtə də no mɑ̃ lɑ̃d. puʁ sə ʁapatʁje, lə skʁiptœʁ dε pɔεməz- y ʁəkuʁz- a la suʁsə, la tʁasə, lə bʁɛ̃ lə ʁaməna a lɔʁiʒinə ki sɑ̃z- εllə il sefʁitəʁa ɑ̃ mɔʁso kɔmə œ̃ tʁɔ̃sɔ̃.
nu puvɔ̃z- εkstʁapɔle kə lə ʁəkɥεil » kɔ̃plɛ̃tə dy ʁamo bʁize ɡjmε εt- ynə kεtə dynə veʁite, didɑ̃tite. œ̃ majɔ̃ mɑ̃kɑ̃ damə tʁityʁe… lekʁityʁə vjɛ̃ a pwɛ̃ nɔme puʁ pɑ̃se lε bʁizyʁə dy ʁamo ʁɔ̃pɑ̃ avεk sɔ̃ tʁɔ̃k mε ki ɡaʁdə la sεvə də lεspwaʁ kaʁ ʁəkœji paʁ la ʁivjεʁə.
. lo dəla dε mo nu pεʁmε də desəle sə mɔ̃də ɔpakə a la fwaz- e lyminø kaʁ lə liʁikə vjɛ̃ ɑ̃ kɔ̃tʁəpwɛ̃ puʁ mεtʁə œ̃ bemɔl, dy tɔnysz- a tʁavεʁ sεtə eʁɑ̃sə tʁɑ̃snasjɔnalə.
ɑ̃ vwala œ̃ fʁaɡme tʁadɥi : delεktasjɔ̃.
ʒə deziʁə kə ty
tə mɥz- ɑ̃n- œ̃ desɛ̃
puʁtɑ̃ ta bote ʒɔvjalə
paʁ ma plymə ɛ̃sεzisablə
ʒə bʁylə dɑ̃vi dekʁiʁə syʁ twa
neɑ̃mwɛ̃ lə so də mε mo
lεsə filtʁe lo
malœʁ a œ̃ pɔεtə sɑ̃z- isɥ
a lɛ̃stɑ̃ u il ekʁi
ɛ̃si səʁa ɛ̃pɥisɑ̃
sɔ̃n- ekʁi fasə o dεstɛ̃.

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Commentaire Sur La Poesie

Auteur de Poésie
17/05/2015 16:13Sedeck

Mais, sans commentaire sur la traduction du poème.Merci de ce passage

Prose Vérité
Du 17/05/2015 14:25

L'écrit contient 1113 mots qui sont répartis dans 1 strophes.