Poème:Ça. . Ça. . Sale Avortement.
Le Poème
Ça hurle comme un enfant. Enfin nan. .
Ça a duré quelques minutes. Quelques longues minutes.
Ça a été la pire opération de ma vie. . Un 1+1 qui restera 2 et ne fera jamais 3. .
Ça m’a empêché de faire sa connaissance, à ce petit inconnu.
Un petit polichinelle qui s’était invité en coup de vent.
Il s’etait réfugié dans mon tiroir,
Mais ce n’était tout simplement pas le bon instant…
Pas de discussion sur le sexe.
Ce n’est pas une fille.
Ce n’est pas non plus un garçon.
Ce n’est simplement pas.
Il ne faut pas chercher à comprendre.
J’aurai pu être une super maman.
Mais il y a des périodes comme ça ou c’est non.
Tu pourras revenir dans quelques temps.
Des souliers t’attendent, immaculé de blanc.
Un blanc plus sage dorénavant.
Non ne dis pas que je t’ai trahi. .
Mais mes entrailles ne t’avait pas prédit. .
Tu n’es pas un tragique évènement…
J’aurai aimé t’aimer scrupuleusement. .
J’avais reçu un grand coup de vie dans le ventre. .
Hélas, c’était au mauvais moment. .
Donc, je prends mon mal en patience,
Et mon mâle en offense, de n’avoir su te donner une chance. .
PostScriptum
Je n’ai pas d’avis pré-défini sur l’avortement et même si j’ai parlé à la première personne dans cette poésie, je n’en ai aucune expérience. Je souhaitais simplement décrire la douleur mentale qui s’ajoute à la douleur physique de perdre un enfant, même volontairement.
Poète Melly-Mellow
Melly-Mellow a publié sur le site 57 écrits. Melly-Mellow est membre du site depuis l'année 2012.Lire le profil du poète Melly-MellowSyllabation De L'Écrit
Syllabes Hyphénique: Ça. . Ça. . Sale Avortement.
ça=fait=mal=à=lin=té=rieur=en=bas=en=haut=au=mi=lieu=par=tout=au=fi=nal 19ça=hur=le=com=me=un=en=fant=en=fin=nan 11
ça=a=du=ré=quel=ques=mi=nutes=quel=ques=lon=gues=mi=nutes 14
ça=a=é=té=la=pireo=pé=ra=tion=de=ma=vie=un=un=pluss=un=qui=res=te=ra=deux=et=ne=fe=ra=ja=mais=trois 28
ça=ma=em=pê=ché=de=faire=sa=con=nais=san=ce=à=ce=pe=tit=in=con=nu 19
un=pe=tit=po=li=chi=nel=le=qui=sé=tait=in=vi=té=en=coup=de=vent 18
il=se=tait=ré=fu=gi=é=dans=mon=ti=roir 11
mais=ce=né=tait=tout=simple=ment=pas=le=bon=ins=tant 12
pas=de=dis=cus=si=on=sur=le=sexe 9
ce=nest=pas=u=ne=fi=lle 7
ce=nest=pas=non=plus=un=gar=çon 8
ce=nest=sim=ple=ment=pas 6
il=ne=faut=pas=cher=cher=à=com=pren=dre 10
jau=rai=pu=ê=tre=u=ne=su=per=ma=man 11
mais=il=y=a=des=pé=riodes=com=me=ça=ou=cest=non 13
tu=pour=ras=re=ve=nir=dans=quel=ques=temps 10
des=sou=liers=tat=ten=dent=im=ma=cu=lé=de=blanc 12
un=blanc=plus=sa=ge=do=ré=na=vant 9
non=ne=dis=pas=que=je=tai=tra=hi 9
mais=mes=en=trail=les=ne=ta=vait=pas=pré=dit 11
tu=nes=pas=un=tra=gi=que=é=vè=ne=ment 11
jau=rai=ai=mé=tai=mer=s=cru=pu=leu=se=ment 12
ja=vais=re=çu=un=grand=coup=de=vie=dans=le=ventre 12
hé=las=cé=tait=au=mau=vais=mo=ment 9
donc=je=prends=mon=mal=en=pa=tien=ce 9
et=mon=mâ=leen=of=fense=de=na=voir=su=te=don=ner=u=ne=chance 16
Phonétique : Ça. . Ça. . Sale Avortement.
sa fε mal a lɛ̃teʁjœʁ. ɑ̃ ba, ɑ̃-o, o miljø. paʁtu o final.sa yʁlə kɔmə œ̃n- ɑ̃fɑ̃. ɑ̃fɛ̃ nɑ̃.
sa a dyʁe kεlk minytə. kεlk lɔ̃ɡ minytə.
sa a ete la piʁə ɔpeʁasjɔ̃ də ma vi. œ̃n- œ̃ plysz- œ̃ ki ʁεstəʁa døz- e nə fəʁa ʒamε tʁwa.
sa ma ɑ̃pεʃe də fεʁə sa kɔnεsɑ̃sə, a sə pəti ɛ̃kɔny.
œ̃ pəti pɔliʃinεllə ki setε ɛ̃vite ɑ̃ ku də vɑ̃.
il sətε ʁefyʒje dɑ̃ mɔ̃ tiʁwaʁ,
mε sə netε tu sɛ̃pləmɑ̃ pa lə bɔ̃ ɛ̃stɑ̃…
pa də diskysjɔ̃ syʁ lə sεksə.
sə nε pa ynə fijə.
sə nε pa nɔ̃ plysz- œ̃ ɡaʁsɔ̃.
sə nε sɛ̃pləmɑ̃ pa.
il nə fo pa ʃεʁʃe a kɔ̃pʁɑ̃dʁə.
ʒoʁε py εtʁə ynə sype mamɑ̃.
mεz- il i a dε peʁjɔdə kɔmə sa u sε nɔ̃.
ty puʁʁa ʁəvəniʁ dɑ̃ kεlk tɑ̃.
dε sulje tatɑ̃de, imakyle də blɑ̃.
œ̃ blɑ̃ plys saʒə dɔʁenavɑ̃.
nɔ̃ nə di pa kə ʒə tε tʁai.
mε mεz- ɑ̃tʁajə nə tavε pa pʁedi.
ty nε pa œ̃ tʁaʒikə evεnəmɑ̃…
ʒoʁε εme tεme skʁypyløzəmɑ̃.
ʒavε ʁəsy œ̃ ɡʁɑ̃ ku də vi dɑ̃ lə vɑ̃tʁə.
ela, setε o movε mɔmɑ̃.
dɔ̃k, ʒə pʁɑ̃ mɔ̃ mal ɑ̃ pasjɑ̃sə,
e mɔ̃ malə ɑ̃n- ɔfɑ̃sə, də navwaʁ sy tə dɔne ynə ʃɑ̃sə.
Syllabes Phonétique : Ça. . Ça. . Sale Avortement.
sa=fε=mal=a=lɛ̃=te=ʁjœʁ=ɑ̃=ba=ɑ̃-o=o=mi=ljø=paʁ=tu=o=fi=nal 19sa=yʁ=lə=kɔmə=œ̃=nɑ̃=fɑ̃=ɑ̃=fɛ̃=nɑ̃ 10
sa=a=dyʁe=kεl=kə=mi=nytə=kεlk=lɔ̃ɡ=mi=nytə 11
sa=a=e=te=la=piʁəɔ=pe=ʁa=sjɔ̃=də=ma=vi=œ̃=nœ̃=plys=zœ̃=ki=ʁεs=tə=ʁa=dø=ze=nə=fə=ʁa=ʒa=mε=tʁwa 28
sa=ma=ɑ̃=pε=ʃe=də=fεʁə=sa=kɔ=nε=sɑ̃=sə=a=sə=pə=ti=ɛ̃=kɔ=ny 19
œ̃=pə=ti=pɔ=li=ʃi=nεllə=kise=tε=ɛ̃=vi=te=ɑ̃=ku=də=vɑ̃ 16
il=sə=tε=ʁe=fy=ʒje=dɑ̃=mɔ̃=ti=ʁwaʁ 10
mεsə=ne=tε=tu=sɛ̃plə=mɑ̃=pa=lə=bɔ̃=ɛ̃s=tɑ̃ 11
pa=də=dis=ky=sj=ɔ̃=syʁ=lə=sεk=sə 10
sə=nε=pa=y=nə=fi=jə 7
sə=nε=pa=nɔ̃=plys=zœ̃=ɡaʁ=sɔ̃ 8
sə=nε=sɛ̃=plə=mɑ̃=pa 6
il=nə=fo=pa=ʃεʁ=ʃe=a=kɔ̃=pʁɑ̃=dʁə 10
ʒo=ʁε=py=εtʁə=y=nə=sy=pe=ma=mɑ̃ 10
mε=zil=i=a=dε=pe=ʁjɔdə=kɔ=mə=sa=u=sε=nɔ̃ 13
ty=puʁ=ʁa=ʁə=və=niʁ=dɑ̃=kεl=kə=tɑ̃ 10
dε=su=lje=ta=tɑ̃=de=i=ma=ky=le=də=blɑ̃ 12
œ̃=blɑ̃=plys=sa=ʒə=dɔ=ʁe=na=vɑ̃ 9
nɔ̃=nə=di=pa=kə=ʒə=tε=tʁa=i 9
mε=mε=zɑ̃=tʁajə=nə=ta=vε=pa=pʁe=di 10
ty=nε=pa=œ̃=tʁa=ʒikə=e=vε=nə=mɑ̃ 10
ʒo=ʁε=ε=me=tε=me=skʁy=py=løzə=mɑ̃ 10
ʒa=vεʁə=sy=œ̃=ɡʁɑ̃=ku=də=vi=dɑ̃=lə=vɑ̃tʁə 11
e=la=se=tε=o=mo=vε=mɔ=mɑ̃ 9
dɔ̃k=ʒə=pʁɑ̃=mɔ̃=mal=ɑ̃=pa=sj=ɑ̃=sə 10
e=mɔ̃=maləɑ̃=nɔ=fɑ̃=sə=də=na=vwaʁ=sy=tə=dɔ=ne=y=nə=ʃɑ̃sə 16
Récompense
Commentaires Sur La Poesie
Poésie écrite avec beaucoup d’empathie que je partage.
Merci Lemmiath de ton commentaire, j’apprécie ta participation
Sujet délicat qui peut heurter certains .....j’apprécie que les personnes s’expriment avec une encre qui peut faire tache.....personnellement je n’ai pas d’avis.....
Amicalement......Daniel......
LaGantoise : Oui je me doutais que cela pourrait susciter un débat d’ou mon post scriptum pour justifier mon avis neutre. Moi aussi j’aime soulever des débats , tant que cela reste sympathique et cordial ^^. Merci pour ton commentaire & ta note en tout cas.
Merci Gmlavie, mais le courage ne m’appartient pas, ils appartient justement aux gens confronté à ce terrible choix ^^
Ok, c’est le thème d’un débat intéressant.
Quant la vie est là faut-il la tuer, la faire disparaître,la broyer dans un aspirateur à ce destiné...
Car au fond pour beaucoup, ce ne sera jamais l’heure, ni le bon moment, ni le bon compagnon, ni le bon mois, ni le....
A chacun sa conscience, la mienne à ce sujet est irréprochable, j’ai assumé avec dévouement. Maintenant ils sont grands, grande, et je ne suis pas plus pauvre pour autant.
Il faut simplement avoir le courage d’assumer la vie.
GRAMO
Merci du passage & du commentaire Gramo. Oui c’est sur chacun aborde ce genre de soucis à sa façon.. Personnellement j’ai parlé d’un thème qui m’est inconnu mais qui me touche.. Et je dois avouer que me retrouver dans cette position serait un véritable dilemme. Mais j’admire chaque personne confrontait à ça, qui fait un choix en son âme et conscience.. Bises et encore merci. ( Et bravo à toi )
Effectivement, rien à rajouter. Et merci de ton témoignage, je pense que beaucoup de personnes aimeront le lire et y voir un signe de grande ampathie Bonne soirée, merci du passage et du commentaire encore. Bises & Amitié.
Un sujet très difficile à traiter si l’ on n’ est pas soi-même concernée.
Il est abordé ici avec beaucoup de délicatesse, d’ émotion, et la souffrance de cette mère reste en elle, présente pour longtemps.
Amicalement.
Jean-Claude
Effectivement, je le pense aussi mais j’ai voulu m’y essayer, et tant mieux si cela t’a plu . Merci du passage & du commentaire. Bises & Amitié.
Tu as su abordé ce thème d’une très belle et bonne manière, c’est courageux d’essayer d’exprimer les souvrance qu’on peux ressentir, original aussi ...
(Perso mes avis son diverse a ce sujet)
Tissadu69 : Également, il est dur d’avoir un avis fixe. Merci de ton commentaire, il me touche
VersLuisant : Non je n’ai pas compris mais si tu me dis que c’est positif je te crois ^^ Au plaisir que tu m’expliques un jour, merci de ton passage et de ton commentaire
Cochise : Effectivement, je partage ton avis.
Bises & Amitié à tous.
superbe texte sur un sujet peu facile et joliment traité

Je n’avais pas encore commenté se poème car je voullais en écrire un qui parlais du même sujet mais vu du côté masculin.
Bien souvent on parle de la douleur de la mère mais que très rarement de celle de celui qui aurrais pu être père mais qui bien souvent au final n’as pas son mot à dire (en considérant qu’il savait se qui n’est pas toujours le cas).
Sinon pour revenir a ton écrit, je trouve qu’il exprime bien la douleur de la mère ainsi que le conflit intérieur que l’avortement provoque. Dans ton écrit on sens que malgrè le fait d’avorter il y a quand même une sorte d’amour mais que parfois ça ne suffit pas.
Je souhaite en tout cas bon courrage à toutes les personnes qui doivent passer par là que se soit un choix ou pas.
Très beau ! Faut savoir l’avortement ne peut pas être toujours un choix mais une obligation ! J’ai 17 ans et je me retrouve enceinte à cause du mec (avec qui j’étais avec depuis 6mois) il a fait exprès de faire des troues dans le préservatif. Je ne peux pas me permettre de garder cet enfant. Mais très beau poème !!
coucou Méli, il y a fort longtemps que je ne t’ai vue, tu me manques petite bulle pétillante ...
Courage Ameline ...
amitiés
Je ne sais rien du ressenti d’une femme placée dans ces conditions, par choix, nécessité ou obligation, mais je pense que cela doit laisser des traces quelque part, elle doit forcément y repenser, tôt ou tard! Amitiés, Loup
Merci à tous, sachez que par vos commentaires, vos points de vues, vos critiques, mais aussi vos histoires personnelles ( en ce point je tiens à te souhaiter énormément de courage et je t’envoie ma compassion Ameline20 ) vous contribuez à ce poème et à tout ce site. Donc merci pour tout
Ma-gni-fi-que.. Si je pouvais mettre un coup de coeur sur un commentaire, crois bien que je te le donnerai..
Merci de ton partage et de ton passage.. Mes amitiés.

Moi, je trouve dépassé de débattre sur ce sujet de nos jours... Mais je suis peut-être un peu extrémiste pour certain. Je trouve ton texte bien écrit, très humain et très touchant. C’est très bien de savoir "se projeter" dans la peau d’un autre. Moi, je reste toujours dans la mienne de peau.
Ce n’est pas plus mal Delideal Merci de ton passage & de ton avis, n’hésites pas à plus l’exprimer la prochaine fois, j’apprécie particulièrement les débats !
L’avortement une bien triste réalité que ton poème évoque fort bien. Pour la mère, et même pour le père, quel dilemme! On ne peut pas juger sans y être passé... et encore!?