Univers de poésie d'un auteur

Prose:Derriere Leurs Yeux Bleus.

La Prose

Quelques mèches blondes échappent à son contrôle. . Ses deux yeux bleus arpentent le sol tandis que ses pieds nus frôlent sa chambre de long en large. . La jeune demoiselle passe son doigt sur ses deux lèvres vermeilles, peut-être pour savoir si elles n’en ont pas encore assez baver de tant d’amants. Elle a souffert cette jolie demoiselle d’à peine 20 ans, sûrement à cause de l’homme sur la photo qu’elle a enfermée au fond de sa commode. C’est pas commode de l’oublier dans le fond, sous la poussière du temps. Une vieille photo en sépia. D’amoureux à étrangers, une telle distance s’est installée entre eux dorénavant. Ça lui fait mal de penser à ça. De devoir conjuguer le temps passé avec lui à un temps révolu, de devoir faire des compromis & lui attribuer toute sa souffrance. Il n’y aura plus de complément direct avec lui. Fini les jolies phrases d’avenir & les mots doux.
Elle enfile des chaussures en vitesse. Elle passe devant sa commode. Elle se dit qu’elle devrait se mettre du fard-à-joues, pour éclairer son teint & alerter des précipices & des falaises brutales de son cœur. Quand elle marche dans la rue, on dirait une actrice, qui vient de jouer son dernier mélodrame. Maintenant le rideau tombe dessus, d’un rouge sanglant comme ses lèvres. Elle va à l’endroit où elle a l’habitude d’aller. C’est à 5 minutes de chez elle, loin du tumulte des gratte-ciels. Un pont au-dessus d’une 2x2 voies. Ses barreaux sont d’un insupportable vert menthe. . Ça lui rappelle que sa grand-mère lui répétait que la menthe rendait amoureuse. Quelle foutaise… Et quelle fournaise. 38 degrés en journée, à peine redescendue la nuit venue. Elle s’allonge sous le ciel noir, perdue sans étoile, le baladeur tout contre sa poitrine.
« Personne ne sait ce que ça fait d’être la méchante, d’être triste. . Derrière des yeux bleus »
C’est bientôt 22h, elle a révisé toute la nuit. Cinquième année de cours et si peu de plaisirs. Elle s’est fait un chez-elle entre deux pages d’un atlas, rembourrée côté histoire & secret des âges. Elle doit avoir la vingtaine passée. C’est fou comme elle peut sembler fatiguée. Elle a de larges poches sous ses yeux d’azur, c’est sûrement là qu’elle cache ses longues nuits blanches. Elle est grande. Grande de corps & grande d’âme. Elle n’a pas besoin de place en première classe pour voyager. Elle a des tonnes de livres comme remparts, entassés en colonnes de connaissances aux quatre coins de son petit appartement délabré.
Elle fait une pause, elle quitte sa banlieue périphérique. Elle marche un peu au hasard pour se vider la tête. Sa tête cabossée. Ce n’est pas toujours évident pour elle d’assumer ses goûts saphistes, alors parfois elle ment. Parfois elle embrasse des hommes avec dégoût & dédain juste pour paraître dans la norme. Elle réarrange sa frange d’ébène au croisement, chaque virage est un nouveau tournant, une nouvelle voie. Autant être préparée à tout se dit-elle inconsciemment. Elle passe sur un pont au dessus d’une 2x2 voies qui alimente la ville. Il y a une fille allongée, le visage immobile.
« Personne ne sait ce que ça fait d’être détestée, d’être destinée à ne dire que des mensonges »
Au-dessus de cette double voie, un double coup de cœur. Entre elles, ça a de suite percuté.
« Mais mes rêves ne sont pas aussi vides que ma conscience semble l’être. Je passe des heures entièrement seule, mon amour est une vengeance qui n’est jamais assouvie. »
Le temps de freiner, la brune avait parcouru une certaine distance. C’était trop tard pour faire demi-tour. Qu’est ce qu’elle aurait bien pu lui dire ? C’est le genre de situation qui a toujours dérapée pour elle. Alors elle accélère le pas. C’est trop tard pour changer de voie.
« Personne ne sait ce que ça fait de ressentir ce que je ressens, et je te blâme. . »
La blonde avait senti un coup de vent, un souffle brusque & étonnant. Une lueur sombre dans la nuit. Elle reprit son rôle d’actrice, se redressant d’une traite sur le bord du pont. Les lèvres légèrement entrouvertes, les yeux dans le vide qui les séparait, les éloignait. Un seul constat après le choc, il y avait bien plus qu’une distance de sécurité entre elles désormais.
« Personne ne mord aussi fort sous l’effet de la colère mais ma douleur & mon chagrin restent invisibles aux yeux de tous. »
C’est comme si elles s’étaient connues depuis toujours, la blonde assise sur le rebord, la brune contemplant la route. Elles ne se parlaient pas, mais le silence en disait long. Le scénario muet se reproduisit des soirs durant. Elles jouaient un jeu de chat & de souris, mais elles ne savaient jamais quand étaient leurs tours respectifs. Toutes deux ne voulait plus de souffrance. C’était devenu un plaisir malin entre elles de jouer à quelques centimètres des lèvres de l’autre sans pour autant y céder. C’était devenu un rituel d’observer l’autre avec une lueur lubrique dans les yeux mais de ne jamais se toucher ne serait-ce qu’une seconde. Au fond elles en crevaient d’envie, ne serait ce que de se frôler ou de se chuchoter un je t’aime. . Mais le jeu passait avant l’amour. Ne pas se soumettre à l’autre, ne pas lui montrer ses failles, ne plus souffrir.

« Quand mes poings se serrent, ouvres-les avant que je les utilise et que je perde mon calme. Quand je souris, dis-moi quelques mauvaises nouvelles avant que je ne ris & n’agisse comme une idiote. Si j’avale quoi que ce soit de mauvais, enfonces tes doigts dans ma gorge. Si je frissonne, s’il te plaît, donnes moi une couverture. Gardes moi au chaud, laisses moi porter ton manteau. . »
Finalement, un soir, la brune se leva & partit. Le blonde ne comprit pas tout de suite et ne la suivit pas. Et des mois durant, elle disparut de sa vie. Elle avait beau revenir sur le pont, il n’y avait jamais personne. Et du coup, elle se retrouva de nouveau seule. . Triste d’avoir perdu le jeu, triste d’avoir perdu sa brune.
Elle se mordit les lèvres très fort chaque soir où elle se retrouvait là. Elle s’en voulait de s’être fait bernée. Elle était sûre que la brune elle en riait bien de l’imaginer venir chaque soir & l’attendre. Elle était stupide simplement, et même si pendant ses longs mois, elle n’est pas revenue, la blonde continuait bêtement d’espèrer.
*
Les premiers flocons de l’année, les premières collisions en bas sur la 2x2 voies. Elle était là sans vraiment y être. Elle était penchée sur la 2x2 voies étrangement déserte. Elle marmonnait un monologue intérieur à l’encontre des voitures qui passaient à proximité d’elle, sans la voir. Elle essayait de créer un contact furtif, un contact qui ne se reproduira plus. Ça lui faisait penser à sa brune, mais elle ne voulait pas pleurer, de peur de figer ses traînées de larmes sur ses joues blanches de froid.
Les flocons s’intensifièrent, elle frissonna juste le temps que deux mains habiles vinrent l’habiller d’un manteau supplémentaire. Elle tourna nonchalamment la tête comme si elle avait prévu la scène. La brune se pencha à ses côtés pour regarder les furtifs passages. Elles restèrent là en silence. La blonde, paralysée, n’arrivait pas à prononcer un seul mot. Pourtant elle l’avait ruminé ce discours, ce long blâme à l’encontre de cette femme qu’elle avait tant déteste durant ses longues soirées seule. Mais à proximité d’elle, toutes ses remarques blessantes se terraient bien au fond et elle ne voulait plus que l’embrasser. Au bout d’un certain temps, la brune soupira et commença à partir. La blonde prit peur, prit peur de la distance qui allait de nouveau s’établir. Elle hurla, sans se soucier de quoi que ce soit.
« - Tu crois que je vais accepter ta lamentable démission ! Pardonner ta lâcheté ? J’ai pu être dure & froide envers toi. . Mais ce n’est pas moi. . Au fond, il y a une fille qui en a quelque à foutre de toi, derrière mes yeux bleus que tu as traversé de part en part… La vérité c’est que tu as toujours été là. . Partout en moi… J’aime ta façon d’être, je ne me referai pas. . Je ne lâcherai pas prise, je veux juste te faire savoir que. . Que je ferai tout pour être proche de toi. . »
Elle reprit son souffle, ses larmes descendaient sur ses joues. . Il n’y faisait plus froid, les cris du cœur avait mis le feu à sa bouche.
« - Je te pardonne tout. . Toute cette attente. Je m’en fous de perdre ! Je m’en fous que tu me considères comme ta prisonnière. . La vérité c’est que ni toi ni moi ne sommes la prisonnière de l’autre. . On est les prisonnières depuis longtemps de quelque chose qui nous dépasse. . Reconnais le merde ! Dis moi. . Je t’en supplie. . Dis moi que si tu as fui c’est parce que tu as vu qu’on était en train de tomber amoureuses ! »

La brune se retourna, ses yeux bleus ressemblaient à un glacier imprenable. Elle se rapprocha, l’allure féline méprisante.
« - Dis moi… »
La blonde avait le souffle court en écoutant la voix de la femme, si mature et décidée.
« - Dis moi comment je pourrai être amoureuse d’une fille dont je ne connais ni le nom ni l’histoire ? »
Brisé. Éradiqué. En mille morceaux. Le cœur de la blonde se tut pendant un instant qui parut de longues heures.
« - Je n’ai pas besoin de ton pardon. Oh et. . Gardes le manteau.
-…
-…
- J’en ai pas besoin. »

La blonde jeta le blouson à terre.
« - Tu peux me dire ce que tu veux. Je me fis à ce que j’ai ressenti, la lueur dans tes yeux, nos jeux insouciants. . Ton parfum. . Tes caresses que tu freinais si vite. . »
La blonde grimpa la barrière verte désespoir.
« - Et si tu dis la vérité, alors je n’ai plus rien à espérer de ce foutu pont si ce n’est de m’achever. »
Les voitures en dessus ralentissaient, feux de détresse sur la détresse de la blonde déterminée.
« - Ne sois pas idiote, descends de là. .
- Tu vois que tu tiens à ma vie. .
-… »
La blonde descendit de son rebord métallique. Elle s’approcha de la brune quand elle sentit une main frappait le cuir endolori de ses joues.
« - Tu n’es qu’une idiote. . »
La brune tourna le dos.
« - Comment tu peux jouer de ta vie pour quelqu’un dont tu ignores tout. . Comment tu peux être aussi insouciante ? ! Laissez tes sentiments gouverner ton monde en un instant. . Acceptez de tout endurer pour l’autre. . Je pensais que toi & moi on se ressemblait. . Qu’on craignait de se laisser berner par l’autre. . Mais au final tu continues de tomber dans le piège de l’amour. . Je n’ai pas envie de tenir l’épée de Damoclès au dessus de ta tête. . Savoir qu’en permanence, si je fais un écart, elle te blesserai au plus profond de toi. . C’est plus simple quand il n’y a que d’un coté qu’il faut gérer les sentiments, on peut les freiner. . Mais quand on doit gérer l’amour dans les yeux de quelqu’un, et arriver à se gérer aussi… Je ne sais pas faire. . C’est peut-être idyllique au début l’amour. . Mais il y aura un jour où on deviendra un fardeau l’une pour l’autre. . Ou on ne pourra plus supporter les remarques des autres ou alors les blessures de l’autre. . Et ce jour là, j’en suis sure. . Tu me trahiras & tu me jetteras loin de toi. . C’est pour ça que je ne suis pas revenue. . Si je dois te perdre un jour, je préfère que ce soit maintenant, ici et sous ma volonté propre. »
La blonde frémit. Elle se colla tout contre la brune. .
« - Oui. . On s’engage pour un sacré lot de souffrances. . Mais cela ne vaut il pas la peine d’être vécu. . J’ai confiance en toi, parce que si justement on se ressemble & on sait ce que ça fait de faire partie du décor. . Je veux tenter ce risque, avec toi. . Et je ne pourrai pas te fuir même contre toute ma conviction & tout ton dédain. . Je ne peux pas te promettre que tous les jours ça serait rose. . Je ne peux pas te promettre que j’arriverai à tous les faire taire sur nous deux. . Je ne peux pas te promettre qu’aucune de nous ne pleurera un jour à cause de l’autre. . Tout ce que je te promets, c’est un nouveau départ. . »
La brune se retourna. Les flocons a force de toucher sur le sol par gros paquet, se liquéfiaient et dévalaient la pente du pont. Le bruit du ruissellement mêlé au bruit des véhicules en dessus formaient un tel brouhaha, que les deux femmes semblaient coupées du monde, coupées des malheurs, noyées dans le flot de leurs yeux cristallins ; le souffle coupé par un flot de baisers ardents sous les flocons frais du début de leur romance.
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PostScriptum

Behind blue eyes - The Who… Je décline toute possession de cette chanson & de ses paroles.
Pour le reste, juste une idée qui était dans ma tête depuis un petit bout de temps. L’idée que le coup de foudre et les peurs en amour c’est partout pareil. Un message contre ceux qui pense qu’être gay, c’est vivre l’amour différent, c’est faux. C’est exactement pareil.
A toi, R.

Poeme de Melly-Mellow

Poète Melly-Mellow

Melly-Mellow a publié sur le site 57 écrits. Melly-Mellow est membre du site depuis l'année 2012.

Syllabation De L'Écrit

Phonétique : Derriere Leurs Yeux Bleus.kεlk mεʃə blɔ̃dəz- eʃape a sɔ̃ kɔ̃tʁolə. sε døz- iø bløsz- aʁpɑ̃te lə sɔl tɑ̃di kə sε pje nys fʁole sa ʃɑ̃bʁə də lɔ̃ ɑ̃ laʁʒə. la ʒənə dəmwazεllə pasə sɔ̃ dwa syʁ sε dø lεvʁə- vεʁmεjə, pø tεtʁə puʁ savwaʁ si εllə nɑ̃n- ɔ̃ pa ɑ̃kɔʁə ase bave də tɑ̃ damɑ̃. εllə a sufεʁ sεtə ʒɔli dəmwazεllə da pεnə vɛ̃t- ɑ̃, syʁəmɑ̃ a kozə də lɔmə syʁ la fɔto kεllə a ɑ̃fεʁme o fɔ̃ də sa kɔmɔdə. sε pa kɔmɔdə də lublje dɑ̃ lə fɔ̃, su la pusjεʁə dy tɑ̃. ynə vjεjə fɔto ɑ̃ sepja. damuʁøz- a etʁɑ̃ʒe, ynə tεllə distɑ̃sə sεt- ɛ̃stale ɑ̃tʁə ø dɔʁenavɑ̃. sa lɥi fε mal də pɑ̃se a sa. də dəvwaʁ kɔ̃ʒyɡe lə tɑ̃ pase avεk lɥi a œ̃ tɑ̃ ʁevɔly, də dəvwaʁ fεʁə dε kɔ̃pʁɔmiz- e lɥi atʁibɥe tutə sa sufʁɑ̃sə. il ni oʁa plys də kɔ̃plemɑ̃ diʁεkt avεk lɥi. fini lε ʒɔli fʁazə davəniʁ e lε mo du.
εllə ɑ̃filə dε ʃosyʁəz- ɑ̃ vitεsə. εllə pasə dəvɑ̃ sa kɔmɔdə. εllə sə di kεllə dəvʁε sə mεtʁə dy faʁ a ʒu, puʁ eklεʁe sɔ̃ tɛ̃ e alεʁte dε pʁesipisəz- e dε falεzə bʁytalə də sɔ̃ kœʁ. kɑ̃t- εllə maʁʃə dɑ̃ la ʁy, ɔ̃ diʁε ynə aktʁisə, ki vjɛ̃ də ʒue sɔ̃ dεʁnje melɔdʁamə. mɛ̃tənɑ̃ lə ʁido tɔ̃bə dəsy, dœ̃ ʁuʒə sɑ̃ɡlɑ̃ kɔmə sε lεvʁə. εllə va a lɑ̃dʁwa u εllə a labitydə dale. sεt- a sɛ̃k minytə də ʃez- εllə, lwɛ̃ dy tymyltə dε ɡʁatə sjεl. œ̃ pɔ̃ o dəsy dynə dø iks dø vwa. sε baʁo sɔ̃ dœ̃n- ɛ̃sypɔʁtablə vεʁ mɑ̃tə. sa lɥi ʁapεllə kə sa ɡʁɑ̃ mεʁə lɥi ʁepetε kə la mɑ̃tə ʁɑ̃dε amuʁøzə. kεllə futεzə… e kεllə fuʁnεzə pwɛ̃ tʁɑ̃tə ɥi dəɡʁez- ɑ̃ ʒuʁne, a pεnə ʁədesɑ̃dɥ la nɥi vənɥ. εllə salɔ̃ʒə su lə sjεl nwaʁ, pεʁdɥ sɑ̃z- etwalə, lə baladœʁ tu kɔ̃tʁə sa pwatʁinə.
« pεʁsɔnə nə sε sə kə sa fε dεtʁə la meʃɑ̃tə, dεtʁə tʁistə. dəʁjεʁə dεz- iø bløs »
sε bjɛ̃to vɛ̃t- dø aʃ, εllə a ʁevize tutə la nɥi. sɛ̃kjεmə ane də kuʁz- e si pø də plεziʁ. εllə sε fε œ̃ ʃez- εllə ɑ̃tʁə dø paʒə dœ̃n- atla, ʁɑ̃buʁʁe kote istwaʁə e sεkʁε dεz- aʒə. εllə dwa avwaʁ la vɛ̃tεnə pase. sε fu kɔmə εllə pø sɑ̃ble fatiɡe. εllə a də laʁʒə- poʃə su sεz- iø dazyʁ, sε syʁəmɑ̃ la kεllə kaʃə sε lɔ̃ɡ nɥi blɑ̃ʃə. εllə ε ɡʁɑ̃də. ɡʁɑ̃də də kɔʁz- e ɡʁɑ̃də damə. εllə na pa bəzwɛ̃ də plasə ɑ̃ pʁəmjεʁə klasə puʁ vwajaʒe. εllə a dε tɔnə də livʁə- kɔmə ʁɑ̃paʁ, ɑ̃tasez- ɑ̃ kɔlɔnə də kɔnεsɑ̃səz- o katʁə kwɛ̃ də sɔ̃ pəti apaʁtəmɑ̃ delabʁe.
εllə fε ynə pozə, εllə kitə sa bɑ̃ljø peʁifeʁikə. εllə maʁʃə œ̃ pø o-azaʁ puʁ sə vide la tεtə. sa tεtə kabɔse. sə nε pa tuʒuʁz- evide puʁ εllə dasyme sε ɡu safistə, alɔʁ paʁfwaz- εllə mɑ̃. paʁfwaz- εllə ɑ̃bʁasə dεz- ɔməz- avεk deɡu e dedɛ̃ ʒystə puʁ paʁεtʁə dɑ̃ la nɔʁmə. εllə ʁeaʁɑ̃ʒə sa fʁɑ̃ʒə debεnə o kʁwazəmɑ̃, ʃakə viʁaʒə εt- œ̃ nuvo tuʁnɑ̃, ynə nuvεllə vwa. otɑ̃ εtʁə pʁepaʁe a tu sə di tεllə ɛ̃kɔ̃sjamɑ̃. εllə pasə syʁ œ̃ pɔ̃ o dəsy dynə dø iks dø vwa ki alimɑ̃tə la vilə. il i a ynə fijə alɔ̃ʒe, lə vizaʒə imɔbilə.
« pεʁsɔnə nə sε sə kə sa fε dεtʁə detεste, dεtʁə dεstine a nə diʁə kə dε mɑ̃sɔ̃ʒəs »
o dəsy də sεtə dublə vwa, œ̃ dublə ku də kœʁ. ɑ̃tʁə εllə, sa a də sɥitə pεʁkyte.
« mε mε ʁεvə nə sɔ̃ pa osi vidə kə ma kɔ̃sjɑ̃sə sɑ̃blə lεtʁə. ʒə pasə dεz- œʁz- ɑ̃tjεʁəmɑ̃ sələ, mɔ̃n- amuʁ εt- ynə vɑ̃ʒɑ̃sə ki nε ʒamεz- asuvi. »
lə tɑ̃ də fʁεne, la bʁynə avε paʁkuʁy ynə sεʁtεnə distɑ̃sə. setε tʁo taʁ puʁ fεʁə dəmi tuʁ. kε sə kεllə oʁε bjɛ̃ py lɥi diʁə ? sε lə ʒɑ̃ʁə də sitɥasjɔ̃ ki a tuʒuʁ deʁape puʁ εllə. alɔʁz- εllə akselεʁə lə pa. sε tʁo taʁ puʁ ʃɑ̃ʒe də vwa.
« pεʁsɔnə nə sε sə kə sa fε də ʁəsɑ̃tiʁ sə kə ʒə ʁəsɛ̃, e ʒə tə blamə. »
la blɔ̃də avε sɑ̃ti œ̃ ku də vɑ̃, œ̃ suflə bʁyskə e etɔnɑ̃. ynə lɥœʁ sɔ̃bʁə dɑ̃ la nɥi. εllə ʁəpʁi sɔ̃ ʁolə daktʁisə, sə ʁədʁesɑ̃ dynə tʁεtə syʁ lə bɔʁ dy pɔ̃. lε lεvʁə- leʒεʁəmɑ̃ ɑ̃tʁuvεʁtə, lεz- iø dɑ̃ lə vidə ki lε sepaʁε, lεz- elwaɲε. œ̃ səl kɔ̃sta apʁε lə ʃɔk, il i avε bjɛ̃ plys kynə distɑ̃sə də sekyʁite ɑ̃tʁə εllə dezɔʁmε.
« pεʁsɔnə nə mɔʁ osi fɔʁ su lefε də la kɔlεʁə mε ma dulœʁ e mɔ̃ ʃaɡʁɛ̃ ʁεste ɛ̃vizibləz- oz- iø də tus. »
sε kɔmə si εllə setε kɔnɥ dəpɥi tuʒuʁ, la blɔ̃də asizə syʁ lə ʁəbɔʁ, la bʁynə kɔ̃tɑ̃plɑ̃ la ʁutə. εllə nə sə paʁlε pa, mε lə silɑ̃sə ɑ̃ dizε lɔ̃. lə senaʁjo mɥε sə ʁəpʁɔdɥizi dε swaʁ dyʁɑ̃. εllə ʒuε œ̃ ʒø də ʃa e də suʁi, mεz- εllə nə savε ʒamε kɑ̃t- etε lœʁ tuʁ ʁεspεktif. tutə dø nə vulε plys də sufʁɑ̃sə. setε dəvəny œ̃ plεziʁ malɛ̃ ɑ̃tʁə εllə də ʒue a kεlk sɑ̃timεtʁə- dε lεvʁə- də lotʁə sɑ̃ puʁ otɑ̃ i sede. setε dəvəny œ̃ ʁitɥεl dɔpsεʁve lotʁə avεk ynə lɥœʁ lybʁikə dɑ̃ lεz- iø mε də nə ʒamε sə tuʃe nə səʁε sə kynə səɡɔ̃də. o fɔ̃t- εlləz- ɑ̃ kʁəvε dɑ̃vi, nə səʁε sə kə də sə fʁole u də sə ʃyʃɔte œ̃ ʒə tεmə. mε lə ʒø pasε avɑ̃ lamuʁ. nə pa sə sumεtʁə a lotʁə, nə pa lɥi mɔ̃tʁe sε fajə, nə plys sufʁiʁ.

« kɑ̃ mε puiŋ sə seʁe, uvʁə- lεz- avɑ̃ kə ʒə lεz- ytilizə e kə ʒə pεʁdə mɔ̃ kalmə. kɑ̃ ʒə suʁi, di mwa kεlk movεzə nuvεlləz- avɑ̃ kə ʒə nə ʁis e naʒisə kɔmə ynə idjɔtə. si ʒavalə kwa kə sə swa də movε, ɑ̃fɔ̃sə tε dwa dɑ̃ ma ɡɔʁʒə. si ʒə fʁisɔnə, sil tə plε, dɔnə mwa ynə kuvεʁtyʁə. ɡaʁdə- mwa o ʃo, lεsə mwa pɔʁte tɔ̃ mɑ̃to. »
finaləmɑ̃, œ̃ swaʁ, la bʁynə sə ləva e paʁti. lə blɔ̃də nə kɔ̃pʁi pa tu də sɥitə e nə la sɥivi pa. e dε mwa dyʁɑ̃, εllə dispaʁy də sa vi. εllə avε bo ʁəvəniʁ syʁ lə pɔ̃, il ni avε ʒamε pεʁsɔnə. e dy ku, εllə sə ʁətʁuva də nuvo sələ. tʁistə davwaʁ pεʁdy lə ʒø, tʁistə davwaʁ pεʁdy sa bʁynə.
εllə sə mɔʁdi lε lεvʁə- tʁε fɔʁ ʃakə swaʁ u εllə sə ʁətʁuvε la. εllə sɑ̃ vulε də sεtʁə fε bεʁne. εllə etε syʁə kə la bʁynə εllə ɑ̃ ʁjε bjɛ̃ də limaʒine vəniʁ ʃakə swaʁ e latɑ̃dʁə. εllə etε stypidə sɛ̃pləmɑ̃, e mεmə si pɑ̃dɑ̃ sε lɔ̃ɡ mwa, εllə nε pa ʁəvənɥ, la blɔ̃də kɔ̃tinɥε bεtəmɑ̃ dεspεʁe.
asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə
lε pʁəmje flɔkɔ̃ də lane, lε pʁəmjεʁə kɔlizjɔ̃z- ɑ̃ ba syʁ la dø iks dø vwa. εllə etε la sɑ̃ vʁεmɑ̃ i εtʁə. εllə etε pɑ̃ʃe syʁ la dø iks dø vwaz- etʁɑ̃ʒəmɑ̃ dezεʁtə. εllə maʁmɔnε œ̃ monolɔɡ ɛ̃teʁjœʁ a lɑ̃kɔ̃tʁə dε vwatyʁə ki pasε a pʁɔksimite dεllə, sɑ̃ la vwaʁ. εllə esεjε də kʁee œ̃ kɔ̃takt fyʁtif, œ̃ kɔ̃takt ki nə sə ʁəpʁɔdɥiʁa plys. sa lɥi fəzε pɑ̃se a sa bʁynə, mεz- εllə nə vulε pa pləʁe, də pœʁ də fiʒe sε tʁεne də laʁmə- syʁ sε ʒu blɑ̃ʃə də fʁwa.
lε flɔkɔ̃ sɛ̃tɑ̃sifjεʁe, εllə fʁisɔna ʒystə lə tɑ̃ kə dø mɛ̃-abilə vɛ̃ʁe labije dœ̃ mɑ̃to syplemɑ̃tεʁə. εllə tuʁna nɔ̃ʃalamɑ̃ la tεtə kɔmə si εllə avε pʁevy la sεnə. la bʁynə sə pɑ̃ʃa a sε kote puʁ ʁəɡaʁde lε fyʁtif pasaʒə. εllə ʁεstεʁe la ɑ̃ silɑ̃sə. la blɔ̃də, paʁalize, naʁivε pa a pʁonɔ̃se œ̃ səl mo. puʁtɑ̃ εllə lavε ʁymine sə diskuʁ, sə lɔ̃ blamə a lɑ̃kɔ̃tʁə də sεtə famə kεllə avε tɑ̃ detεstə dyʁɑ̃ sε lɔ̃ɡ swaʁe sələ. mεz- a pʁɔksimite dεllə, tutə sε ʁəmaʁk blesɑ̃tə sə teʁε bjɛ̃ o fɔ̃t- e εllə nə vulε plys kə lɑ̃bʁase. o bu dœ̃ sεʁtɛ̃ tɑ̃, la bʁynə supiʁa e kɔmɑ̃sa a paʁtiʁ. la blɔ̃də pʁi pœʁ, pʁi pœʁ də la distɑ̃sə ki alε də nuvo setabliʁ. εllə yʁla, sɑ̃ sə susje də kwa kə sə swa.
« ty kʁwa kə ʒə vεz- aksεpte ta lamɑ̃tablə demisjɔ̃ ! paʁdɔne ta laʃəte ? ʒε py εtʁə dyʁə e fʁwadə ɑ̃vεʁ twa. mε sə nε pa mwa. o fɔ̃, il i a ynə fijə ki ɑ̃n- a kεlkə a futʁə də twa, dəʁjεʁə mεz- iø bløs kə ty a tʁavεʁse də paʁ ɑ̃ paʁ… la veʁite sε kə ty a tuʒuʁz- ete la. paʁtu ɑ̃ mwa… ʒεmə ta fasɔ̃ dεtʁə, ʒə nə mə ʁəfəʁε pa. ʒə nə laʃəʁε pa pʁizə, ʒə vø ʒystə tə fεʁə savwaʁ kə. kə ʒə fəʁε tu puʁ εtʁə pʁoʃə də twa. »
εllə ʁəpʁi sɔ̃ suflə, sε laʁmə- desɑ̃dε syʁ sε ʒu. il ni fəzε plys fʁwa, lε kʁi dy kœʁ avε mi lə fø a sa buʃə.
« ʒə tə paʁdɔnə tu. tutə sεtə atɑ̃tə. ʒə mɑ̃ fus də pεʁdʁə ! ʒə mɑ̃ fus kə ty mə kɔ̃sidεʁə kɔmə ta pʁizɔnjεʁə. la veʁite sε kə ni twa ni mwa nə sɔmə la pʁizɔnjεʁə də lotʁə. ɔ̃n- ε lε pʁizɔnjεʁə dəpɥi lɔ̃tɑ̃ də kεlkə ʃozə ki nu depasə. ʁəkɔnε lə mεʁdə ! di mwa. ʒə tɑ̃ sypli. di mwa kə si ty a fɥi sε paʁsə kə ty a vy kɔ̃n- etε ɑ̃ tʁɛ̃ də tɔ̃be amuʁøzə ! »

la bʁynə sə ʁətuʁna, sεz- iø bløs ʁəsɑ̃blε a œ̃ ɡlasje ɛ̃pʁənablə. εllə sə ʁapʁoʃa, lalyʁə felinə mepʁizɑ̃tə.
« dis mwa… »
la blɔ̃də avε lə suflə kuʁ ɑ̃n- ekutɑ̃ la vwa də la famə, si matyʁə e deside.
« dis mwa kɔmɑ̃ ʒə puʁʁε εtʁə amuʁøzə dynə fijə dɔ̃ ʒə nə kɔnε ni lə nɔ̃ ni listwaʁə ? »
bʁize. eʁadike. ɑ̃ milə mɔʁso. lə kœʁ də la blɔ̃də sə tyt pɑ̃dɑ̃ œ̃n- ɛ̃stɑ̃ ki paʁy də lɔ̃ɡz- œʁ.
« ʒə nε pa bəzwɛ̃ də tɔ̃ paʁdɔ̃. ɔ e. ɡaʁdə- lə mɑ̃to.


ʒɑ̃n- ε pa bəzwɛ̃. »

la blɔ̃də ʒəta lə bluzɔ̃ a teʁə.
« ty pø mə diʁə sə kə ty vø. ʒə mə fi a sə kə ʒε ʁəsɑ̃ti, la lɥœʁ dɑ̃ tεz- iø, no ʒøz- ɛ̃susjɑ̃. tɔ̃ paʁfœ̃. tε kaʁesə kə ty fʁεnε si vitə. »
la blɔ̃də ɡʁɛ̃pa la baʁjεʁə vεʁtə dezεspwaʁ.
« εt si ty di la veʁite, alɔʁ ʒə nε plys ʁjɛ̃ a εspeʁe də sə futy pɔ̃ si sə nε də maʃəve. »
lε vwatyʁəz- ɑ̃ dəsy ʁalɑ̃tisε, fø də detʁεsə syʁ la detʁεsə də la blɔ̃də detεʁmine.
« nə swa pa idjɔtə, desɑ̃ də la.
ty vwa kə ty tjɛ̃z- a ma vi.
… »
la blɔ̃də desɑ̃di də sɔ̃ ʁəbɔʁ metalikə. εllə sapʁoʃa də la bʁynə kɑ̃t- εllə sɑ̃ti ynə mɛ̃ fʁapε lə kɥiʁ ɑ̃dɔlɔʁi də sε ʒu.
« ty nε kynə idjɔtə. »
la bʁynə tuʁna lə do.
« kɔmɑ̃ ty pø ʒue də ta vi puʁ kεlkœ̃ dɔ̃ ty iɲɔʁə tu. kɔmɑ̃ ty pøz- εtʁə osi ɛ̃susjɑ̃tə ? ! lεse tε sɑ̃timɑ̃ ɡuvεʁne tɔ̃ mɔ̃də ɑ̃n- œ̃n- ɛ̃stɑ̃. aksεpte də tut- ɑ̃dyʁe puʁ lotʁə. ʒə pɑ̃sε kə twa e mwa ɔ̃ sə ʁəsɑ̃blε. kɔ̃ kʁεɲε də sə lεse bεʁne paʁ lotʁə. mεz- o final ty kɔ̃tinɥ də tɔ̃be dɑ̃ lə pjεʒə də lamuʁ. ʒə nε pa ɑ̃vi də təniʁ lepe də damɔklεz- o dəsy də ta tεtə. savwaʁ kɑ̃ pεʁmanɑ̃sə, si ʒə fεz- œ̃n- ekaʁ, εllə tə blesəʁε o plys pʁɔfɔ̃ də twa. sε plys sɛ̃plə kɑ̃t- il ni a kə dœ̃ kɔte kil fo ʒeʁe lε sɑ̃timɑ̃, ɔ̃ pø lε fʁεne. mε kɑ̃t- ɔ̃ dwa ʒeʁe lamuʁ dɑ̃ lεz- iø də kεlkœ̃, e aʁive a sə ʒeʁe osi… ʒə nə sε pa fεʁə. sε pø tεtʁə idilikə o deby lamuʁ. mεz- il i oʁa œ̃ ʒuʁ u ɔ̃ dəvjɛ̃dʁa œ̃ faʁdo lynə puʁ lotʁə. u ɔ̃ nə puʁʁa plys sypɔʁte lε ʁəmaʁk dεz- otʁəz- u alɔʁ lε blesyʁə də lotʁə. e sə ʒuʁ la, ʒɑ̃ sɥi syʁə. ty mə tʁaiʁaz- e ty mə ʒεtəʁa lwɛ̃ də twa. sε puʁ sa kə ʒə nə sɥi pa ʁəvənɥ. si ʒə dwa tə pεʁdʁə œ̃ ʒuʁ, ʒə pʁefεʁə kə sə swa mɛ̃tənɑ̃, isi e su ma vɔlɔ̃te pʁɔpʁə. »
la blɔ̃də fʁemi. εllə sə kɔla tu kɔ̃tʁə la bʁynə.
« ui. ɔ̃ sɑ̃ɡaʒə puʁ œ̃ sakʁe lo də sufʁɑ̃sə. mε səla nə vo il pa la pεnə dεtʁə veky. ʒε kɔ̃fjɑ̃sə ɑ̃ twa, paʁsə kə si ʒystəmɑ̃ ɔ̃ sə ʁəsɑ̃blə e ɔ̃ sε sə kə sa fε də fεʁə paʁti dy dekɔʁ. ʒə vø tɑ̃te sə ʁiskə, avεk twa. e ʒə nə puʁʁε pa tə fɥiʁ mεmə kɔ̃tʁə tutə ma kɔ̃viksjɔ̃ e tu tɔ̃ dedɛ̃. ʒə nə pø pa tə pʁɔmεtʁə kə tus lε ʒuʁ sa səʁε ʁozə. ʒə nə pø pa tə pʁɔmεtʁə kə ʒaʁivəʁε a tus lε fεʁə tεʁə syʁ nu dø. ʒə nə pø pa tə pʁɔmεtʁə kokynə də nu nə pləʁəʁa œ̃ ʒuʁ a kozə də lotʁə. tu sə kə ʒə tə pʁɔmε, sεt- œ̃ nuvo depaʁ. »
la bʁynə sə ʁətuʁna. lε flɔkɔ̃z- a fɔʁsə də tuʃe syʁ lə sɔl paʁ ɡʁo pakε, sə likefjε e devalε la pɑ̃tə dy pɔ̃. lə bʁɥi dy ʁɥisεllmɑ̃ mεle o bʁɥi dε veikyləz- ɑ̃ dəsy fɔʁmε œ̃ tεl bʁuaa, kə lε dø famə sɑ̃blε kupe dy mɔ̃də, kupe dε malœʁ, nwaje dɑ̃ lə flo də lœʁz- iø kʁistalɛ̃, lə suflə kupe paʁ œ̃ flo də bεzez- aʁdɑ̃ su lε flɔkɔ̃ fʁε dy deby də lœʁ ʁɔmɑ̃sə.

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Commentaires Sur La Poesie

Auteur de Poésie
28/07/2012 18:31Illusion

J’aime l’approche que tu as utiliser dans la nouvelle ! Très beau texte qui donne une bonne leçon de morale...
Bien souvent nous avons des peurs en amour et ses peur son partager, avec le dialogue elle peuvent être surmonter a deux...
Tu as beaucoup de talent !

Auteur de Poésie
28/07/2012 21:28Melly-Mellow

Merci beaucoup pour ton commentaire IllusionPerdu ^^

Auteur de Poésie
29/07/2012 23:04Eden33

Bien, j’ai lu attentivement ce beau début d’histoire avec tous les ingrédients : les doutes, colère, questionnement, jugement, detresse, et j’en oubli ..., le pas doit etre franchi de manière a n’avoir aucun regret et faire : FI aux regards, paroles des autres, etre forts ensemble si amour il y a .
Oui, les débuts sont quasiment pareils pour bien des personnes
Dis moi, tu écris vraiment très bien !

Auteur de Poésie
29/07/2012 23:09Melly-Mellow

Merci de ton joli commentaire Gmlavie. Oui tous les gouts sont dans la nature & l’amour est une culture universelle 😉

Auteur de Poésie
22/11/2012 21:39Glaze

...tu ne peux pas savoir a quel point ta nouvelle m’a touché , merci de ce moment de lecture des plus romantique 🙂
Amitié
Glaze

Auteur de Poésie
22/11/2012 22:19Daniel

L’amour n’a qu’un porte drapeau celui de "l’amour"....
Amitié....Daniel......

Auteur de Poésie
20/03/2013 21:19Melly-Mellow

Merci de vos passages Glaze & Daniel 🙂

Auteur de Poésie
18/08/2014 01:56Hicham Lamartine

bravo!

Auteur de Poésie
18/08/2014 13:35Melly-Mellow

Merci !

Auteur de Poésie
21/09/2014 17:17Coco-Nini

Je viens de lire, un bel écrit, je dirais une nouvelle, sur un sujet qui me touche particulièrement. Bravo l’écrivain! De mon côté j’écris des poèmes, et aussi en proses puis également des nouvelles. L’écriture est une passion qui me tient à coeur, la lecture, un pur plaisir.
Heureuse de t’avoir lu.

Auteur de Poésie
26/09/2014 00:22Dimitri Et

A mon avis le vrai amour comme la flèche de Robin de Bois sur l’arc de l’arc-en-ciel naturel est plus fin que votre assez fine apologie des choses assez grossières neanmoins...)

Auteur de Poésie
07/10/2014 17:58Melly-Mellow

Coconini = Merci de ton appréciation et de ta venue ! Je suis ravie de lire ton apport personnel & ton avis.. Au plaisir 🙂
Dimitri Et = J’ai du mal à comprendre l’oxymore "fine" & "grossière".. le fait est que mon écriture ici est explicitement et de façon voulu "grossière".. Si l’on en venait à être des spécialistes de l’amour dans toutes ses contradictions, on porterait surement le nom de scientifiques et non de poètes ^^.. Donc bon, je prends la critique, même si honnêtement ce texte était un clin d’œil et pas un travail approfondi 🙂 !
Merci de vos passages, mes amitiés à vous deux !