Texte:Macabre Mélopée
A Propos du Texte
un nouveau poème sur la Mort.
Le Texte
au cimetière, là, près du vieux port.
Car ils ont tous oublié de vivre,
mais se contentent de leur macabre sort.
Et pourtant ils chantent, tous réunis,
mendiants, ouvriers, médecins,
notaires, infirmiers, marins,
ils fredonnent tous la même mélodie.
En fait, ils nous attendent,
ils sont si heureux quand on pose
quelques fleurs sur leurs tombes,
et alors ils chantent,
sous le parfum des roses.
N’entendez-vous pas,
la bas au loin, quelquefois,
cette lointaine mélodie,
qui se mêle au bruit du vent ?
Ecoutez-la bien,
du vieux cimetière elle provient.
En fait, ce sont les morts
qui entonnent leur mélopée.
Et s’ils font ça, même ivres,
c’est pour vous remercier
d’être allé les visiter,
et d’avoir sur leurs tombes posé
ce merveilleux parfum de rose qui les enivre !
PostScriptum
rien à signaler
Écrivain Poldereaux
Poldereaux a publié sur le site 1532 écrits. Poldereaux est membre du site depuis l'année 2019.Lire le profil de l'auteur poète PoldereauxSyllabation De L'Écrit
Phonétique : Macabre Mélopée
tus lε mɔʁ sɔ̃t- ivʁəo simətjεʁə, la, pʁε dy vjø pɔʁ.
kaʁ ilz- ɔ̃ tusz- ublje də vivʁə,
mε sə kɔ̃tɑ̃te də lœʁ makabʁə sɔʁ.
e puʁtɑ̃ il ʃɑ̃te, tus ʁeyni,
mɑ̃djɑ̃, uvʁje, medəsɛ̃,
nɔtεʁə, ɛ̃fiʁmje, maʁɛ̃,
il fʁədɔne tus la mεmə melɔdi.
ɑ̃ fε, il nuz- atɑ̃de,
il sɔ̃ si œʁø kɑ̃t- ɔ̃ pozə
kεlk flœʁ syʁ lœʁ tɔ̃bə,
e alɔʁz- il ʃɑ̃te,
su lə paʁfœ̃ dε ʁozə.
nɑ̃tɑ̃de vu pa,
la ba o lwɛ̃, kεlkəfwa,
sεtə lwɛ̃tεnə melɔdi,
ki sə mεlə o bʁɥi dy vɑ̃ ?
əkute la bjɛ̃,
dy vjø simətjεʁə εllə pʁɔvjɛ̃.
ɑ̃ fε, sə sɔ̃ lε mɔʁ
ki ɑ̃tɔne lœʁ melɔpe.
e sil fɔ̃ sa, mεmə ivʁə,
sε puʁ vu ʁəmεʁsje
dεtʁə ale lε vizite,
e davwaʁ syʁ lœʁ tɔ̃bə poze
sə mεʁvεjø paʁfœ̃ də ʁozə ki lεz- ɑ̃nivʁə !
Récompense
Commentaires Sur La Poesie
Poème original Je ne sais pas si le parfum des fleurs parvient jusqu’aux morts mais pour les vivants c’est un besoin et un réconfort de montrer ainsi leur amour et leur gratitude
Cher Poldereaux, vous êtes un menteur, ce n’est pas beau ça, vous me dites que j’écris mieux que vous, alors vous imaginez bien le plaisir que ça me fait, mais je suis désolé, vous avez une belle écriture, de l’intelligence, du vocabulaire, de la poésie, de l’observation, vous formulez bien vos vers, c’est toujours un régal quand je vous lis. Mon ami j’aime ce poème, je l’aime car il y a des comparaisons assez drôle " Tous les morts sont ivres", ah bah pour être ivre, ils sont plutôt mort je crois, lol. Vous savez vous et moi que nous sommes immortelles, donc la peur de mourir, c’est plutôt une peur de l’endroit où on va aller. Au cimetière c’est le silence qui fredonne, enfin non, c’est la nature, et c’est peut-être là que le monde est merveilleux, non ? Les gens au paradis sont heureux, ils voyagent, ils parcourent l’univers, écrit dans la Bible. Poldereaux, vous méritez un cœur comme d’habitude. Bien à vous.
Un cœur pour votre poème qui fait revivre les morts. J’ai été scotché de lire des mots aussi vivants sur un tel thème