Poème:Insensé

Là où tout est si clair, c’qui t’amènes vers la lumière,
Là où tout est si sombre, et t’replonges dans la pénombre,
Ces lieux qui sont la cause de ta fatale instabilité,
Tu crois pouvoir battre le mal au nom de la vérité.

Une fois t’y crois, une fois ça va, une fois suffira,
Puis c’est plus le cas et tu restes au plus bas,
Une fois le paradis t’ouvre ses bras et tu y vas sans perdre de temps,
Une fois la vie t’combats et puis tu t’rends.

C’est une douleur contre laquelle personne n’est préparé,
C’est ton cœur qui t’abandonnes et t’fais rien pour le sauver,
Te rends-tu comptes de ce boulevard où tu devras choisir,
Cet épais brouillard qui t’empêche de réfléchir ?

Mais ouvre tes yeux et fais marcher c’que ta dans ton crâne,
Y’a p’t’être pas le feu, mais toi y’a trop longtemps que tu planes,
Les somnifères qui te servent de drogue d’état second,
Ne sont que les préliminaires d’une corde qui t’attends au plafond,

Tu crois qu’planer et que tout refouler te fera avancer,
T’as déjà vu un empire se bâtir en étant obsédée par le passé ?
T’as déjà vu quelqu’un souffrir et se battre tous les jours pour s’en souvenir ?
T’as déjà vu quelqu’un plongé dans son passé arriver à s’en sortir.

Puisque tu ne veux rien écouter, je ne vois qu’un seul avenir pour toi,
Tu vas t’épuiser t’écrouler tomber et tu pourras toujours lever haut les bras,
Pour que quelqu’un puisse te relever, tu peux toujours rêver personne t’aidera,
Et c’est l’enfer, le vrai, auquel tu succomberas.